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    L’Afrique accusée du réchauffement climatique : Des organisations de journalistes africains expriment leur désaccord

    L’Afrique accusée du réchauffement climatique : Des organisations de journalistes africains expriment leur désaccord
    Publié le
    Par
    Mamadou Ouattara
    Lecture 2 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Des organisations de journalistes africains expriment leur désaccord face au narratif qui présente l’Afrique comme responsable du réchauffement climatique.

    La  Fédération Africaine des Journalistes (FAJ) en collaboration avec l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a organisé une Conférence continentale sur la Justice climatique le mercredi 4 septembre 2024 dans un hôtel d’Abidjan-Plateau. À cette occasion les organisations de journalistes africains ont évoqué la nécessité de réfléchir aux moyens de défendre l’Afrique, souvent présentée comme une victime du réchauffement climatique, face aux discours qui tendent à la rendre responsable de l’amplification de ce phénomène.

    « L’Afrique ne mérite pas cette passe. Elle n’a pas provoqué le réchauffement climatique. Le dérèglement climatique est du fait des pays développés. Les pays africains en souffrent le plus. L’objectif de cette conférence est d’amplifier ce narratif sur le continent. Les médias occidentaux tiennent un narratif qui n’est pas à notre avantage. Ils cachent beaucoup de réalités et ne montrent  pas toutes les conséquences que subit le continent alors qu’elle n’en est pas responsable. Le Comité directeur de la FAJ est donc à Abidjan avec ses différents partenaires pour organiser cette conférence continentale pour amplifier la voix de l’Afrique sur le phénomène », a dit Jean Claude Coulibaly, président de l’Unjci.

    L’objectif est également de renforcer les compétences des journalistes participants, afin de leur fournir les outils nécessaires pour promouvoir ce nouveau narratif et changer la perception de la communauté internationale sur cette question. La Semaine climatique, qui se déroule en Côte d’Ivoire, réunit à Abidjan les ministres africains en charge des questions climatiques, autour du thème du changement climatique.

    « Comprenez que, nous les porte-voix de l’Afrique, ne pouvions pas rester silencieux face à une telle mobilisation continentale », a dit  Jean Claude Coulibaly .

    Abondant dans le même sens, Oumar Osman, président de la Faj a déclaré que l’Afrique n’est pas responsable du réchauffement climatique, mais en est plutôt victime.

    Outre les journalistes ivoiriens représentés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), les hommes de presse sont venus de tout le continent.  Assahoré Konan Jacques, le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, était représenté à l’activité par son Conseiller technique Mayeul Alex Lagaud. Celui-ci a dit sa reconnaissance aux organisations de journalistes pour le combat qu’elles s’apprêtent à mener.

    « C’est l’occasion de dire merci à vous les journalistes, pour toutes les actions que vous menez aux côtés du ministère. La justice climatique devrait permettre de responsabiliser, à la fois, les personnes physiques, les personnes morales que constituent l’État et les entreprises. Elle devrait permettre de les responsabiliser sur leur rôle face au fléau du changement climatique, car chacun de nous doit lutter contre ce fléau pour avoir un environnement et un cadre de vie plus harmonieux », a-t-il dit.

     Mamadou Ouattara  avec Konaté Juliana

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