L’ASEC Mimosas d’Abidjan a été éliminée au stade des quarts de finale de la Ligue des Champions de football le samedi 6 avril 2024 au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan par l’Espérance Sportive de Tunis à l’épreuve des tirs au but. L’entraîneur du club jaune et noir, Julien Chevalier a donné les raisons de cette défaite suivie d’élimination après 25 ans d’invincibilité des Mimos face aux Sang et Or de Tunis.
L’élimination historique de l’ASEC Mimosas d’Abidjan
Bonne opération que celle réalisée par le club tunisien de l’Espérance Sportive de Tunis. Ce samedi 6 avril 2024, elle a réussi à obtenir son sésame pour les demi-finales de la Ligue des Champions en éliminant l’ASEC Mimosas au stade Félix Houphouët-Boigny. Le patron de l’encadrement technique des jaune et noir, Julien Chevalier s’est expliqué sur cette défaite qui intervient après 25 ans d’invincibilité du champion ivoirien sur le club de Tunis. Une défaite amère d’autant plus qu’elle a entraîné l’élimination du vainqueur de l’épreuve en 1998.
Un choc décisif au stade Félix Houphouët-Boigny
Dans ce match à quitte ou double, l’Asec Mimosas d’Abidjan n’avaient pas de choix que de gagner en inscrivant un plus grand nombre de buts que son adversaire. Le résultat du match aller, soldé par un score de parité et surtout blanc (0-0) le recommandait. Mais dans la pratique, ils ont été méconnaissables et incapables d’inquiéter les Sang et Or. Si la défense a commis quelques erreurs qui ont failli tout gâcher au cours de la rencontre, est restée quelque peu solide dans l’ensemble. Le milieu de terrain à cinq joueurs, a fait l’essentiel mais sans plus. Quant à l’attaque conduite par Mofossé Karidioula, isolé et neutralisé par les défenseurs adverses, elle a été tout simplement inutile et l’ombre d’elle-même, faisant preuve de sécheresse totale en buts. Au final, elle n’a incrit aucun but tout comme l’adversaire. Mais c’est Julien Chevaluer qui explique mieux cette élimination.
Analyse de la défaite : les raisons de Julien Chevalier
« Plus le match avançait plus on était plus haut tactiquement. Maintenant, il fallait faire mieux techniquement en seconde période avec plus de justesse dans les choix pour poser plus de problèmes à cette équipe. Mais on n’a pas su le faire souvent, ce sont nos limites actuelles surtout à ce niveau de compétition face à un adversaire de haut niveau avec une grande expérience, une stabilité dans l’effectif sur différentes saisons. Donc, je trouve qu’on a plutôt bien rivalisé, on les a poussés jusqu’aux tirs au but. Après cela s’est joué sur cette séance. Maintenant, on a vu une soirée avec peu d’occasions cela veut dire que même s’ils ont eu un peu plus d’occasions que nous, ils n’ont pas su énormément mieux les utiliser que nous. On a su bien défendre ».
Des propos qui mettent à nu les limites de l’ASEC Mimosas d’Abidjan : le choix des hommes et la pauvreté de l’effectif. L’ASEC Mimosas d’Abidjan perd ainsi la face pour la première fois dans sa septième confrontation avec les Sang et Or. Les six précédentes s’étant soldées par trois victoires et trois nuls. L’Espérance Sportive de Tunis vient ainsi de briser le signe indien qui a duré 25 ans.
Adou Mel