AFRIKIPRESSE s’est entetenu avec Nainako, l’un des groupe ayant fait vibrer la salle François Lougah avec trois titres applaudis par le public lors de la cérémonie d’ouverture de la 10e édition du MASA au palais de la culture d’Abidjan.
D’où vient Nainako ?
Nainako vient de l’extreme sud de Madagascar
Pour votre première participation au MASA, vous êtes désigné pour participer à la cérémonie d’ouverture. Vos impressions ?
Nous sommes très heureux, le festival MASA est très intéressant. Il a une grande valeur pour Madagascar, et pour le groupe Nainako.
Pouvez-vous nous parler du parcours de votre groupe ?
Le groupe Nainako est né en 2001. C’est un groupe familial composé de frères, de sœurs et de cousins. Nous avons fait des tournées en Europe notamment en France au festival « musique métisse » d’Angoulême. Nous avons aussi fait le festival « nuit d’Afrique » de Belgique. Il y a également les tournées dans les iles de l’océan Indien et chez nous à Madagascar.
Quel est le genre de musique que vous faites ?
Notre musique vient de l’extrême sud de Madagasar. C’est la musique traditionnelle. Ça s’appelle Banadjo, Beko.
On constate qu’il n’y a que des hommes dans votre groupe. Pourquoi ?
Normalement, il y’a des femmes, des chanteuses mais nous avons connu des difficultés. C’est pourquoi, nous sommes 4 sinon, le groupe compte 6 membres.
Yaya Kanté