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    « Nos chances de qualification pour la CAN 2023 sont réelles. », Gernot Rohr (Sélectionneur du Bénin)

    « Nos chances de qualification pour la CAN 2023 sont réelles. », Gernot Rohr (Sélectionneur du Bénin)
    Publié le
    Par
    Adou Mel
    Lecture 4 minutes

    À Abidjan, dans le cadre de la Coupe UFOA B des moins de 20 ans garçons de football qui a eu lieu du 7 au 20 juillet 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire, nous avons rencontré le sélectionneur de l’équipe A du Bénin, Gernot Rohr, qui s’est prêté à nos questions.

    Coupe UFOA B des U20 garçons, éliminatoires CAN 2023 et Mondial 2026, le sélectionneur de l’équipe A du Bénin, Gernot Rohr, en a parlé dans cet entretien accordé à afrikipresse.fr quelques heures avant la finale de la Coupe UFOA B des moins de 20 ans.

    – Afrikipresse.fr : Quel bilan dressez-vous de l’équipe béninoise à cette Coupe UFOA destinée aux joueurs de moins de 20 ?

    Gernot Rohr : Je suis venu pour observer quelques joueurs que j’avais déjà dans l’œil pour éventuellement faire partie de la liste des joueurs A qui vont devoir disputer le dernier match de qualification au Mozambique en septembre de la prochaine CAN qui aura lieu en Côte d’Ivoire. La demi-finale s’est soldée par un match nul. Notre équipe a mené deux fois au score, elle a très bien joué. Certains d’entre eux étaient déjà avec nous contre le Sénégal. Pour ce match contre le Sénégal, il y en avait même trois qui ont joué et un quatrième qui est entré en jeu vers la fin et un cinquième qui était sur le banc. Nous essayons de rajeunir l’équipe et en les voyant jouer, je vois les progrès qu’ils peuvent faire et qu’ils doivent encore faire.

    Af : Dans l’ensemble, qu’avez-vous retenu de ce tournoi ?

    GR : Je n’ai vu que deux matches. Le premier, celui du Burkina Faso, qui a fait un bon match contre le Togo et qui s’est logiquement qualifié pour la finale. Ensuite, celui de la Côte d’Ivoire contre le Bénin. Ce fut également un très bon match soldé par quatre bons buts, dont un magnifique, le tout premier un superbe tir de loin. La qualité du football m’a agréablement surpris. Je trouve que le Bénin, qui est naturellement l’équipe intéressante à observer, a fait bonne figure. Malgré l’absence de quelques joueurs qui sont allés faire des essais en Europe et dans d’autres pays, il a réalisé de très bons matches. Et les joueurs que j’ai dans mon groupe se sont bien comportés.

    – Parlant justement de la qualification pour la CAN 2023, le Bénin est à un match de qualification. A-t-il un gros coup à jouer ?

    Quand je prenais les rênes de l’équipe, le Bénin n’avait obtenu aucun point au compteur après deux journées. Aujourd’hui, nous avons cinq points en trois matches. Nous avons encore une finale à disputer contre le Mozambique. Si nous la gagnons, nous viendrons directement en Côte d’Ivoire. Nous ne sommes pratiquement pas éliminés. Nous y croyons fortement.

    Sur quoi fondez-vous votre espoir de qualification ?

    Naturellement sur la qualité de notre équipe.

    Pour le Mondial 2026, le Bénin est dans le même groupe que le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Rwanda et le Lesotho. On peut dire que c’est un tirage lourd pour votre équipe ?

    Effectivement, c’est du lourd pour nous. Je peux même dire que c’est le groupe le plus relevé. Parce que les deux grandes nations de football que sont le Nigeria et l’Afrique du Sud, qui ont de l’expérience du Mondial, sont de gros morceaux. Mais nous allons nous mêler à la lutte, pourquoi pas parce qu’il y a dix matches donc un mini-championnat où tout est possible. Pour le premier match contre l’Afrique du Sud que nous jouons à Cotonou donc à domicile, nous allons essayer de faire un très bon match comme contre le Sénégal. Par la suite, nous irons au Zimbabwe où il n’est pas facile de jouer. Il n’y a que des matches difficiles et nous nous préparons en conséquence.

    Votre dernier match soldé par un nul contre le Sénégal en éliminatoires de la CAN 2023 vous fait-il pousser des ailes ?

    Ce match contre le Sénégal nous a fait pousser une aile, pas des ailes (rire). La seconde aile, nous devons l’obtenir par le travail en faisant un bon match au Mozambique. Celui qui nous servira de préparation et qui va nous permettre de peaufiner les choses au moins d’octobre à la faveur de la fenêtre FIFA avant d’attaquer les éliminatoires du Mondial en novembre.

    Quel sens donnez-vous à ce premier match des éliminatoires du Mondial 2026 contre l’Afrique du Sud à domicile ?

    C’est un match important parce que si nous débutons par un bon résultat, cela peut nous donner la seconde aile dont je vous parlais auparavant. D’abord, il faut le préparer comme contre le Sénégal avec une seconde période pleine de promesses. À ce niveau, on peut construire.

    Entretien réalisé par Adou Mel

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