Le groupe Rosyson vient de matérialiser son intention d’investir en Côte d’Ivoire, à travers la signature d’un mémorandum d’entente avec le Conseil du coton et de l’anacarde, pour la transformation locale de noix de cajou.
Le Conseil du coton et de l’anacarde, représenté par son directeur général, Mamadou Berté et le directeur général de Rosyson, Mudit Tewari ont signé, le mercredi 13 novembre 2024 à Abidjan, une convention pour l’installation d’une usine de transformation de noix de cajou en Côte d’Ivoire.
C’est un investissement d’environ 25 millions de dollars (près de 15 milliards de FCFA) qui sera effectué par Mudit Tewari et son entreprise pour la construction d’une usine de transformation d’une capacité de 60. 000 tonnes par an. Cette signature est le résultat du forum économique organisé par le Conseil du coton et de l’anacarde, soutenu par le Tony Blair Institute. Ce forum qui s’est tenu du 23 au 25 septembre 2024, visait à mobiliser des investissements directs étrangers dans la filière anacarde, un secteur stratégique pour l’économie ivoirienne.
« Nous sommes très heureux d’accueillir encore un nouveau groupe qui a pour intention d’investir 25 millions de dollars et une capacité additionnelle. Notre objectif pour 2030, c’est 50% de taux de transformation. C’est considérable, mais en même temps, c’est réaliste. Je pense qu’avec cette dynamique, nous allons atteindre notre objectif », s’est réjoui Mamadou Berté, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.
Basé à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, ce groupe a choisi la Côte d’Ivoire pour plusieurs raisons, selon Mudit Tewari : « La Côte d’Ivoire est une destination de choix, parce que les politiques incitatives mises en place par le gouvernement ivoirien fait partie des meilleures en Afrique de l’Ouest et dans le monde. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cajou brut, ce qui fait de ce pays la meilleure place pour investir dans la filière anacarde ».
Olivier Dion