Investir sur les futures générations, le thème du premier sommet USA-AFRICA à Washington n’a pas poussé les autorités américaines à mettre la main à la poche
Le nombre de visas aux délégations gouvernementales africaines invitées n’a pas connu de restrictions. Ils sont nombreux les officiels et leurs suites qui sont arrivés à Washington.
Les autorités américaines n’ont pas prévu de dispositions particulières pour la prise en charge de l’hébergement et de la restauration. Concernant les déplacements, seuls les chefs d’État ou de délégation sont convoyés. Un véhicule, un chauffeur et un agent de sécurité sont mis à leur disposition. Des agents des services secrets sont mis à la disposition des chefs de délégation aussi bien à l’hôtel qu’à l’occasion des déplacements publics.
Les Américains invitent mais ne prennent pas en charge le séjour… Ils ne payent pas la note, ou l’addition. Les frais d’hôtel, la restauration et les déplacements des membres de délégation en dehors des VIP, ou TOP OFFICIALS restent à la charge des pays invités.
L’État américain ne met pas la main à la poche, parce qu’il ne s’agit pas de visite d’État, mais plutôt d’une visite de travail pouvant être bénéfique aussi bien aux invités, que pour la partie invitante.
Les hôtels, les restaurants et les commerces se frottent les mains. Au Four Season Hôtel, hôtel le plus cher de Washington selon quelques témoignages (un Hôtel prisé en son temps par Houphouët-Boigny), les présidents Sassou du Congo, Faure du Togo, Paul Biya du Cameroun, Macky Sall du Sénégal, les Premiers ministres de l’Angola et de Côte d’Ivoire ont posé leurs valises.
Les délégations les moins nombreuses sont composées de 10 personnes. Certaines comptent jusqu’à 50 membres. Venus réfléchir sur les meilleurs investissements pour les jeunes et futures générations.
C. K. envoyé spécial à Washington