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    Bédié étale les problèmes des personnes du 3ème âge

    Bédié étale les problèmes des personnes du 3ème âge
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes

    Le 25ème anniversaire des personnes âgées a été célébré le 12 février 2016 en Côte d’Ivoire , sous la houlette du Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié.
    Devant des hommes de sa génération, M. Bédié a indiqué : “dans notre pays , les personnes du troisième âge étaient estimées à 913 668 en 2014 , selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH). Ce nombre, précise-t-il, devrait atteindre un million deux cent mille en 2018, et représenterait 4,4% de la population nationale.

    D’après lui, l’âge de la vieillesse est une borne qui varie avec le temps et avec les pays. Dans certains pays, on est vieux à 50 ans, et dans d’autres, il faut aller jusqu’à 65 ans pour être considéré comme vieux. Mais, fait-il remarquer, “la plupart des pays du monde semblent avoir choisi l’âge de soixante ans pour passer à ce troisième âge”.

    Puisque quand on est vieux on ne dévient plus jeune, le Président du PDCI-RDA estime que si “l’on arrivait à faire reculer l’âge du vieillissement, aux environs de l’année 2040, on sera considéré comme vieux à 82 ans”.

    De nos jours, en Côte d’Ivoire et partout ailleurs, cette couche de la population reste confrontée à d’énormes difficultés “liées à celles du cadre de vie”.

    “Qu’il me suffise d’indiquer qu’aucune société, encore moins aucun gouvernement ne peut rester insensible à ces difficultés, surtout lorsqu’elles concernent des êtres chers !”, s’exclame M. Bédié.

    Même si le gouvernement ivoirien a pensé à mettre en place des structures chargées de se pencher et d’aider à résoudre les problèmes de protection de cette catégorie de citoyens, le politicien continue de se poser des questions.

    “Qu’en est-il de ceux des nôtres, -et ils constituent certainement la majorité- qui, en plus de n’être pas allés à l’école, sont restés toute leur vie sur leurs champs, à cultiver ignames, maïs ou riz pour leur subsistance, personnes que nous pouvons voir tous les jours dans nos villages et nos campagnes. Quelle protection peut-on leur apporter, en leur qualité de citoyens et de personnes de ce troisième âge ?”

    Pour lui, une réflexion sérieuse mériterait d’être menée dans ce sens afin de permettre à ces personnes de bien vieillir, c’est-à-dire de disposer de moyens financiers, d’un logement plus ou moins décent, de pouvoir faire face aux problèmes de santé liés à leur état, de pouvoir continuer à mener une vie sociale et intellectuelle satisfaisante , ce qui se résume à pouvoir éprouver un sentiment global de bien-être.

    Aliou BM Diallo

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