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Côte d’Ivoire : la grosse colère de Tiburce Koffi contre l’incivisme, l’impunité et ce qui ne va pas bien 

Côte d’Ivoire : la grosse colère de Tiburce Koffi contre l’incivisme, l’impunité et ce qui ne va pas bien 
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La Rédaction
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Dans la réflexion ci-dessous intitulée “L’urbanisation problématique : un rendez-vous manqué avec la modernité” et dédiée Bakary Cissé, Tiburce Koffi exprime sa colère contre l’incivisme, l’impunité et tout ce qui ne va pas bien en Côte d’Ivoire. 

Ci dessous l’intégralité d’une réflexion signée Tiburce Koffi, dans laquelle l’homme de culture dit sa colère face à ce qui ne semble pas bien marcher, selon lui en Côte d’Ivoire. Se revendiquant militant du Rhdp soucieux d’aider le chef de l’État à mieux appréhender la réalité sociale , pouvant lui être cachée , l’homme de culture, ne mâche pas ses mots 

L’urbanisation problématique : un rendez-vous manqué avec la modernité

Dédiée à l’ami Bakary Cissé.

Tous nos dirigeants ont eu l’opportunité de visiter des pays développés ou même d’y vivre, y mener de hautes études académiques, y travailler, etc. Tous ont vu comment est organisée la vie citoyenne dans ces lieux qui sont nos modèles. L’Europe, l’Asie, l’Amérique. Tous ont vu ce qui constitue le ressort des succès de ces continents : la culture du travail, de la discipline collective, de l’égalité citoyenne, de la Justice pour tous, etc. Tout cela reposant sur un socle solide : le respect de l’Institution étatique (républicaine, monarchique, impérial, royauté, etc.) en ses textes majeurs qui définissent ses objectifs et ambitions clairement énoncés, ses devoirs et obligations, sa morale fondamentale, ses utopies. En somme, un patriotisme sain et productif.

Tous les domaines d’activités sociales sont ainsi organisés et visités en fonction de cette vision de la vie sociétale : la Santé, l’École, le Sport, l’Art, l’Habitat, l’Économie, la Sécurité, etc. Et, tous nos dirigeants et responsables administratifs (ministres, députés, directeurs centraux, maires, etc.) ont vu ces choses. Question : pourquoi ne font-ils pas l’effort d’appliquer ces méthodes de gouvernance qui ont généré ces sociétés prospères et sécurisées où nous aimons tant venir nous… reposer, se soigner ; et même vivre ?

Partout en Occident, il m’a été donné de constater la qualité du Service public : hôpitaux et autres centres de Santé d’une propreté remarquable (surtout aux USA, la capitale du libéralisme outrancier), présence effective du personnel médical, célérité dans le traitement du malade, efficacité du transport public, bonne qualité de l’infrastructure routière, observance stricte des règles du vivre-ensemble, etc. Le développement (ce mot qui semble si mystérieux à l’intelligence des Africains) vient de l’application (qui me paraît simple) de ces choses (qui me paraissent si simples) à réaliser. Mais pourquoi n’y arrivons-nous pas ?

Chez nous, en Afrique, les hôpitaux (surtout publics) sont les lieux les plus sales, les plus dégoûtants à la vue. Des filles de salle, des infirmières et infirmiers, et même des médecins aux blouses d’une propreté suspecte (oui, oui, j’en ai souvent vu) ; des salles d’hospitalisation malodorantes, insalubres.  Même la célèbre PISAM traîne ces tares. J’ai vu le Centre de Santé d’Angré. Un marché abandonné de banlieue est plus propre que ce Centre de santé. Les lits sont dégradés, sans drap, les salles d’hospitalisation sont visitées par des blattes furieuses et aux abdomens ronds et satisfaits. Moins de 300 mille de nos francs (le carburant de semaine d’un ministre des tropiques) suffiraient à repeindre les murs de ce dépotoir infect appelé pompeusement «Centre de Santé».

Les caniveaux de nos artères routières sont des poubelles. Cela date d’au moins 30 ans. Les saisons de pluie provoquent des inondations (1) à cause de cette anomalie. Pourquoi n’arrivons-nous pas à régler ce problème? Les pistes cyclistes, piétonnes, etc., n’existent pratiquement pas (2). 98% de nos voies de circulation automobile ou piétonne, sont des rues commerçantes. Je ne peux nier les efforts déployés sur ces points précis pour endiguer le mal ; mais l’incivisme généralisé et non puni les annihile ! Où donc se trouve l’État, ce gendarme universel dont la simple silhouette inspire, partout, peur, discipline et sagesse ? 

[Mauvaise urbanité et politique de l’habitat]

La vie dans les quartiers, même les plus modernes, vire vite au cauchemar. Presque partout où vous irez prendre résidence, poussent des églises, temples et autres lieux de cultes d’où les prières outrancièrement sonorisées torturent vos tympans. Les voisins en face transforment leurs domiciles en lieux de prières où l’on adresse des malédictions inouïes à Satan que j’imagine surpris par tant de déferlements de haines et d’accusations contre lui, pour des fautes qu’il n’a peut-être pas commises !

Alerter le commissariat à côté pour mettre fin à ces tapages interdits et punis par la loi, s’avérera inutile : le commissaire est, lui-même, membre de cette secte… catholique, évangélique, apostolique, prophétique… animée par d’habiles escrocs modernes appelés    « Pasteurs » ou prophètes — le nouveau métier qui garantit prospérité et sécurité dans ce pays. Oui, il y a des exceptions parmi eux ; mais elles ne font que confirmer la règle.

L’habitat. Le désastre urbanistique. Tout se passe ici comme si nos différents ministres de la Construction et de l’Urbanisation ne sont jamais sortis du pays, n’ont jamais vu Genève, Charlotte, Tours, Berlin, Annecy, Casablanca, Alexandrie, Tokyo, etc., tant les concepts de ‘‘Cité’’ et de ‘’Ville nouvelle’’ semblent échapper à leur intelligence. Partout, à Abidjan, c’est à la création d’agglomérations-dortoirs dépourvues de conditions d’habitabilité (rues, hôpitaux, pharmacie, police, éclairage public, espaces culturels, aires de jeux, etc.) que nous assistons. Les quartiers surgissent comme des chiendents, sans vision urbanistique. On construit d’abord les maisons, puis on cherche à y faire des routes qui y mènent ! Inouï ! La plupart des rues sont sans noms, sans adressage (3).

Les boîtes postales (si courantes en Europe et aux Usa car exigées) ont disparu de notre vécu civil. Sait-on au moins que les adresses postales sont des dispositifs de contrôle de la population, parce qu’elles localisent l’habitant ? Et cette géolocalisation permet un meilleur suivi policier des citoyens (habitants de la Cité) ? Nous avions la culture de ces choses au début des indépendances, et nous les avions conservées jusqu’à ces vingt dernières années où, naïvement, nous avons pensé que l’avènement du numérique (email, whatsap, messenger, twitter, facebook, etc.) nous dispensait de les conserver. Quelle erreur de lecteur de notre urbanité !

On étend la ville de manière inconsidérée, sans prévoir la création de commissariats, d’hôpitaux équipés, de casernes de pompiers, de centres commerciaux, sportifs et culturels : stades omnisport, bibliothèques, théâtres, écoles maternelles, On a même construit des universités sans auditorium, bibliothèque, théâtre !

Hormis Cocody et ‘‘son’’ Théâtre de la Cité (construit sous Houphouët-Boigny), aucune commune de notre pays ne possède de théâtre. Les sociétés immobilières s’autorisent à concevoir des quartiers sans aucun aménagement paysagiste et fonctionnel : espaces verts, parcs, fontaines, parking, locaux administratifs décentralisés, etc. ! Aucun traitement esthétique de nos cités. Quelques monuments maigrichons et platement grossiers… sans ambitions artistiques, ornent quelques espaces publics ! C’est si peu, et si trop désolant !… 

[La disqualification du culturel et du Savoir]

Aucune commune de notre pays n’abrite de bibliothèque municipale digne de cette appellation — y en a-t-il même ? Le président Houphouët-Boigny avait équipé chaque grande ville de Côte d’Ivoire d’un Centre culturel. Avec la complicité de nos maires, ces espaces dévolus à l’Art sont devenus des lieux de prières… sataniques (le nom Satan y est plus évoqué que celui de Dieu.) Le phénomène, commencé depuis la première moitié des années 1980, a atteint son apogée sous le régime des Refondateurs — le temps des Raspoutine tropicaux !

Le tout Abidjan ne possède qu’un seul espace moderne et étatique de prestations artistiques : le Palais Bernard Dadié de la Culture. Comment en arrive-t-on à croire qu’un individu de condition sociale en-dessous du modeste, puisse quitter Niangon, Abobé Té, Adjoufou, Yopougon km24, pour venir voir un spectacle à Treichville (prévu à 21h, mais qui va démarrer à 22h30), puis retourner à Yopougon…? Bouaké, désormais 3e ville du pays, n’a que le Centre culturel Jacques Aka (un don de la Mission de coopération française) comme espace culturel étatique. Aucun maire, depuis les années 1970 jusqu’à aujourd’hui, n’a jugé utile de doter cette prestigieuse ville (en sport et arts) de centres culturels. « L’Amical », célèbre espace culturel de cette ville au cours des années 1970-90, est devenu un lieu fantomatique dont la survie est hypothétique. La célèbre piscine de Bouaké n’avait (ou n’a) plus d’eau !

À l’exception de Cocody, aucune commune du pays ne possède de Conservatoire (musique, beaux-arts, art dramatique, etc.) Or, l’analyse technique de la cartographie culturelle du pays dit que chaque commune d’Abidjan a besoin (et devrait pouvoir se doter) d’au moins cinq théâtres ou centres culturels, pour l’éducation artistiques des jeunesses communales ; et aussi, pour permettre aux artistes de ce pays de vivre de leurs métiers.

Tout, au contraire, contribue ici à la perturbation de la vie urbaine par une pollution sonore aussi inconfortable que dangereuse car facteur de troubles cardiaques. Les lieux de célébration de ces bacchanales civiles sont les églises et les gigas-maquis : bruits explosifs (…), sexe, alcool et zouglou (cette bizarre trouvaille de Didier Bilé) à profusion ! Quel éveil et impulsion culturels peut provoquer un ministre de la Culture dans un tel climat de disqualification du culturel, du savoir et du savoir-vivre ?

[Donner une âme à la cité]

Quels bâtiments culturels porteraient-ils jamais les noms de Bernard Zadi, Mamadou Doumbia, Barthélemy Kotchy, Dez Gad, Jean-Marie-Adiaffi, Léonard Groguhet, Ngoran Comoé, Charles Nokan, Niangoran Porquet, Mamadou Condé, Assalé Best, Bitty Moro, Christian Lattier, Jean-Baptiste Séaka, Jean-Baptiste Yao, Ngoran Laloi, Tima Gbaï, Abou Cissé, Amedée Pierre, Jimmy Hyacinthe, Kouamé Black Show, Lougah François, Ernesto Djédjé, Aké Loba, Yves Beugré, Gustave Guiraud, Tapé Daléba, Francois Konian, Anoma Kanié, Cyril Yacé, J.-F. Joseph Amon d’Aby, Afri Loué, Marcellin Yacé, Tiécouma Fofana, Manu Dibango, Véronique Mahilé, Désiré Ecaré, Henri Duparc, Roger Gnoan M’Balla… Et (d’entre les vivants) Sidiki Bakaba, Alpha Blondy, Boncana Maïga, Aicha Koné ? La liste est loin d’être exhaustive.

C’est avec le souvenir de ces illustres créateurs et penseurs que nous parviendrons à bâtir une mémoire culturelle nationale afin que nos Cités soient dotées d’une âme. Pour l’heure, c’est le vide mémoriel dans l’environnement urbanistique ivoirien. Et pourtant, combien d’habiles architectes, urbanistes, paysagistes, designers, etc., ne compte pas notre pays ! L’État ivoirien les a formés pour… servir et valoir ce que de droit ! Hélas, leurs parchemins et compétences professionnelles ne leur servent à rien, tant le politiquement incorrect et improductif s’est emparé du cerveau de nos élites dirigeantes.

Nos villes affichent ainsi le même visuel : désordre et insalubrité dès qu’on y entre. Yamoussoukro est, ici, un exemple : on y est accueillis, dès l’entrée, par des colonnes de gros camions de marchandises, mal stationnés, et par des étals marchands, sales et placés dans un désordre inacceptable et écœurant pour une ville née d’une audace urbanistique qui en faisait une cité futuriste. Le reste du paysage offre à voir, dans les bas-fonds, à gauche et à droite, des maisons construites au hasard et à la fantaisie des fortunes de leurs propriétaires. Idem de Bouaké. Ici, les restes épars d’une rébellion traumatisante s’imposent à vos yeux : des porteurs de tenues militaires, aussi sales que brouillons, dressent des… herses (?) sans raison sérieuse, et gênent la fluidité de la circulation…

[Une culture inacceptable de l’à peu près]

Sur aucun tronçon routier menant à l’intérieur du pays, il n’existe d’aires de repos aménagées pour les besoins primaires : se dégourdir les jambes, s’offrir un casse-croûte, prendre un café, solliciter une salle d’eau, etc. Les passagers se voient ainsi obligés de descendre en cours de route pour s’en aller uriner ou déféquer dans les broussailles qui bornent la voie. Voir des fesses énormes de femmes accroupies dans ces buissons et se soulageant dans l’inconfort, est un spectacle qui ne scandalise que les ‘’étrangers’’ (dans le sens ‘‘camussien’’ du terme) : des gens comme nous autres qui ne parviendrons jamais à nous habituer à cette étrange culture de l’indécence, avatar des âges sauvages.

Une question brutale : comment a-t-on pu concevoir et réaliser de si belles infrastructures routières sans les pourvoir de ces commodités minimales qui relèvent d’évidences banales chez les Blancs ? Et comment et pourquoi continuons-nous de nous enorgueillir de la construction de ces autoroutes bellement bitumées qui n’offrent pas ce précieux confort aux voyageurs ? Comment ? N’y a-t-il personne, dans l’entourage du président Ouattara (Conseillers, parents, ministres, Dg, techniciens et technocrates des Ponts et Chaussées, etc.) capable de l’informer de ces graves anomalies qui altèrent le mérite du gigantesque travail qu’il fait pour notre pays ?  

Silence. Silence partout. « Silence, on développe ! », dirait Jean-Marie Adiaffi. Mais ne peut-on pas bien développer ? À quoi donc nous auront servi toutes ces études que nous avons faites, ces livres, ces séjours dans les grands capitales européennes, américaines ou asiatiques ? Ces missions ? Sur le dos du contribuable ivoirien !  Qu’avons-nous finalement apporté à nos peuples ? Qu’est-ce qui (nom de Dieu !) nous empêche d’offrir ce minimum de confort vital à nos populations ? Et pourquoi ce silence total et inacceptable de notre Intelligentsia ? Que disent nos universitaires, nos ingénieurs des Ponts et chaussées face à un tel désastre ? Eh bien, sachez-le, vous tous qui vous taisez : il y a un stade où le silence est complicité et trahison. Oui, c’est trahir le chef de l’État que lui cacher ces anomalies.

[Colère légitime de Tiburce Koffi]

Oui, je suis fâché ! Et il me devient de plus en plus difficile de continuer à me taire face à de tels gâchis, face à de telles possibilités offensées par les légèretés impunies de responsables politiques intouchables. Réveillons-nous un peu, nom de Dieu ! Secouons cette élite prévaricatrice qui souille nos rêves et dissuade nos enfants de revenir en Afrique, sur cette terre de responsables administratifs sans autre ambition que se bâtir des fortunes…

Il est évident que le chef de l’État ne voit pas ces manquements, ces intolérables imperfections. Il ne le sait pas — il n’emprunte pas la route ; ce n’est donc pas de sa faute qu’il ne sache pas ces choses. Mais où sont ses collaborateurs chargés de le lui dire ? Quels sont les ingénieurs irresponsables qui ont conçu ces projets dont la perfection est à redire? Où sont nos urbanistes, nos architectes, nos spécialistes de l’aménagement de l’espace ?…

À Abidjan, l’immense travail accompli par Anne Ouloto a été démoli. Là où cette ministre (sans doute la plus productive des différents gouvernements de ce régime) avait détruit les espaces insalubres (au mécontentement collectif, mais à la grande joie de nous autres), des maires ont restauré tranquillement l’insalubrité et le désordre dans lesquels ils se reconnaissent. Des exceptions, toutefois : Koumassi, Bingerville, Bouaké — Salut à vous Cissé Bacongo (leader de la modernité communale), Nicolas Djibo, Doumbia (Dougou) ! Dans l’ensemble du pays, les espaces publics offrent désolantes figures : marchés, écoles, hôpitaux et centres de santé, boutiques véhicules de transport collectifs (mini cars, taxis, etc.), lieux de restauration, tous sales. Sales, sales, saleté ! Voilà à quoi ressemblent nos cités dont Venance Konan décrivait encore récemment, l’incompréhensible insalubrité.

Tout cela est connu, et on sait donc d’où vient le mal : de notre haute culture de l’impunité, cause de la récurrence des comportements inciviques choquants, non punis, et dont nous nous sommes conséquemment accommodés, sans gêne. Pourquoi n’applique-t-on pas le remède que l’on sait ? Sévir avec le maximum de rigidité. À quoi sert donc un ministère de la Bonne gouvernance ?

Pour conclure. L’auteur de ces lignes a déclaré officiellement son appartenance au Rhdp, afin de mieux affirmer son soutien à l’action du président Alassane Ouattara. Cette lecture critique de l’urbanité problématique à laquelle nous ont menés des projets urbanistiques audacieux (mais imparfaitement réalisés), ne remet nullement en cause son militantisme, encore moins tout le mérite et la qualité du travail que le chef de l’État a accompli pour le pays. Je reste persuadé que militer pour (ou dans) un parti politique, c’est œuvrer à ‘‘faire avancer les choses’’. Et c’est en révélant au chef les failles du système, qu’il pourra prendre les décisions qui s’imposent, et rectifier ce qui est à rectifier ; car ce n’est pas exclusivement à l’opposition qu’il revient de dénoncer nos manquements.

Faisons-le nous-mêmes. Lucidement. Faisons-le courageusement et dans la droiture militante, pour aider vraiment le chef. Tel est le but de cette communication que j’ai sciemment rendue publique (les courriers confidentiels ne parvenant jamais à nos chefs — j’en sais trop là-dessus). Ma parole n’est donc pas celle d’un opposant aigri et jaloux du régime (dont je procède d’ailleurs) ; mais celle, désormais légitime, d’un militant convaincu et désireux de voir son parti et son chef réaliser, toujours, de grandes œuvres de qualité inattaquable. Il s’agit de viser la perfection, l’excellence, notions de référence dans le penser et l’agir du président Alassane Ouattara. Patriotiquement, civiquement et à bon entendeur…, salut !

Tiburce Koffi-Gnamet

Email : gnametkoffi@gmail.com

Notes : (1, 2) D’énormes efforts de réhabilitation ont été déployés pour résoudre ce problème.

(3) Je viens d’apprendre que la chose est en cours !

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