Le Parti du progrès (PP), l’Union populaire (UP), et le Front démocratique républicain (FDR), trois des principaux partis de l’opposition équato-guinéenne , ont décidé de faire entendre leur voix depuis Paris, sur la situation socio politique qui prévaut dans leur pays.
Regroupés dans un groupement politique baptisé la Coalition de l’Opposition pour la Restauration d’un État Démocratique (CORED), les leaders de ces partis politiques disent militer pour l’instauration d’une vraie démocratie en Guinée-Équatoriale.
Severo Mato Nsa (PP), Anselmo Nvo’ (UP) et Gabriel Nve (FDR) ont le 30 avril dernier dénoncé à travers ‘’la déclaration commune de Paris’’, ce qu’ils considèrent comme les dérives totalitaires du régime de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
«Cette déclaration a pour objet de mettre en lumière les graves manquements constatés qui ne permettent plus au peuple d’exercer sa souveraineté. La démocratie et son exercice effectif supposent de respecter et de garantir à tous et à chacun les droits humains universellement reconnus. Ainsi l’exercice du pouvoir doit s’exercer en vertu des règles de droit, en assurant notamment la séparation des pouvoirs qu’ils soient exécutif, législatif ou judiciaire, en permettant un réel pluralisme politique et non pas de façade, ce qui suppose la liberté de circulation des personnes, la libre expression des citoyens et celle de la presse, ainsi que la transparence dans le financement des partis et des campagnes électorales ainsi que le contrôle des listes d’électeurs, afin que soient mises en place des élections libres et équitables, dans la probité et l’ honnêteté au sens de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », ont-ils mentionné depuis les bords de la Seine.
Claude Dassé