Le conflit entre des opérateurs économiques, à propos de la gestion du marché du Forum d’Adjamé a récemment refait surface avec l’expulsion de commerçants. Cité dans l’affaire en tant que ministre du commerce ayant arbitré à l’époque le dossier, Eric Kahé joint depuis Paris, par Afrikipresse dit sa part de vérité.
« Le problème n’est-il pas plutôt du côté de ton média? En quoi le fait de solliciter une partie prenante à un conflit commercial, afin de surseoir à une expulsion pour certainement inviter les parties autour d’une table de discussion consensuelle pour une solution commerciale qui préserve les intérêts mutuels, est-il “créer un problème”? Comment a été perçue cette approche de conciliation qui date de 16 ans? N’a-t-elle pas permis aux acteurs du commerce et du marché d’Adjamé de poursuivre, en bonne intelligence avec l’opérateur économique, leurs activités? En son temps, l’État a agi en facilitateur impartial, respectueux de la liberté d’entreprendre, soucieux de la préservation de la paix sociale et de la sécurité des investissements de tous les acteurs concernés. Nous ne savons pas comment les choses ont évolué par la suite et notre souhait demeure encore, avec l’humilité du recul nécessaire, l’équité sur ce genre de dossiers »,a dit l’ex ministre sous le Président Laurent Gbagbo.
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À la question de savoir s’il a existé un avenant entre la Mairie d’Adjamé et l’opérateur Sicg qui aurait promis céder tous ses droits de propriétés au Forum moyennant 480 millions de fcfa, Eric Kahé a dit : « Si nos souvenirs sont exacts, nous disons bien sous réserve de l’exactitude de nos souvenirs, le problème que nous avons réglé portait sur les loyers que devaient payer les commerçants. Certains avaient cru en la gratuité de l’espace, d’autres avaient hérité de contrats dont ils ignoraient les contours exacts. D’où le besoin de s’asseoir pour remettre les choses à jour. Nous ne savons pas si des avenants sont intervenus après aout 2002, date de notre départ du ministère. Il vous appartient de recourir à la convention de concession du marché entre l’’État et l’opérateur. Un exemple similaire existe à Bamako, nous semble-t-il ». Dont acte!
Philippe Kouhon
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