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Gbagbo refuse de soutenir ce qu’il a combattu hier et dont il fut lui-même victime (désaccord avec l’opposition sur la forme de la transition)

Gbagbo refuse de soutenir ce qu’il a combattu hier et dont il fut lui-même victime (désaccord avec l’opposition sur la forme de la transition)
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Charles Kouassi
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L’ex chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo n’est pas en phase avec le Président Henri Konan Bédié et le reste de l’opposition, dans le cadre de l’initiative prise de mettre en place un gouvernement de transition en Côte d’Ivoire.

C’est ainsi que Assoa Adou et Georges Armand Ouegnin n’étaient pas présents aux côtés de Pascal Affi N’Guessan au moment où celui-ci faisait le lundi 2 novembre 2020, l’annonce de la mise en place du Conseil national de transition (CNT), alors que 24 heures plus tôt, Georges Armand Ouegnin était présent.

Déjà le dimanche 1er novembre 2020, les partis politiques de l’opposition avaient été avertis des réticences du président Laurent Gbagbo sur la question. Un échange entre les Présidents Bédié et Gbagbo n’a pas pu faire changer la position de l’ex détenu à la Haye, qui s’en tient aux éléments de son intervention sur TV5 : non ferme à Alassane Ouattara, mais dialoguer, dialoguer, s’asseoir et discuter entre ivoiriens.

Par ailleurs, le promoteur de l’accord de Ouagadougou et du dialogue direct entre acteurs ivoiriens durant la crise allant de 2002 à 2010, estime que pour avoir lui-même dénoncé une posture identique de la part de l’opposition en 2010, il n’a pas le droit d’être incohérent, et de faire la même chose, en mettant en place un gouvernement parallèle.

En dépit de ce désaccord sur la stratégie et la tactique, sur la forme du combat à mener pour gagner la bataille de l’application des lois selon la vision de l’opposition, le Président Laurent Gbagbo reste toujours fermement du côté de l’opposition.

Selon nos informations Laurent Gbagbo est toujours du côté de l’opposition, même s’il était que la ligne rouge ne doit pas été être franchie pour éviter davantage de morts, pour éviter de tomber dans le piège du pouvoir, et surtout pour maintenir les chances du dialogue et de la discussion dans l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire, quel que soit ce que l’opposition ivoirienne peut reprocher à Alassane Ouattara, dont on sait que Laurent Gbagbo n’approuve pas la candidature.

Charles Kouassi

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