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Patrimoine de l’Unesco: Arlette Badou revient sur les avantages de l’inscription de 8 mosquées ivoiriennes

Patrimoine de l’Unesco: Arlette Badou revient sur les avantages de l’inscription de 8 mosquées ivoiriennes
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Abdoulaye Touré
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«Ces différentes inscriptions traduisent une réalité indéniable dont les Ivoiriens doivent être fiers», a fait savoir la ministre de la Culture, de l’Industrie des arts et du Spectacle, lors de l’exposition iconographique itinérante des 08 mosquées de style soudanais du nord ivoirien, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. C’était le jeudi 11 novembre 2021, à l’Office ivoirien du patrimoine culturel, à Abidjan-Angré 7e tranche.

Démarré en mars 2015, le processus d’inscription desdits monuments sur la liste du patrimoine mondial a connu son épilogue en juillet 2021, à la faveur de la 44ème session du comité du patrimoine mondial, qui s’est tenue en République Populaire de Chine. L’inscription a concerné 8 mosquées jugées représentatives de la série, choisies sur la vingtaine qu’elle compte. Ce sont les mosquées de style soudanais de Nambira, Samatiguila, Kouto et Tengrela, la grande et la petite mosquée de Kong, Kouara et Sorobango. 

Cette exposition iconographique itinérante, permet à la Côte d’Ivoire d’aborder véritablement la phase de promotion, de valorisation, de gestion et d’exploitation économique de ces chef-d’œuvres qui appartiennent désormais à l’humanité toute entière. C’est en ce sens que la ministre Arlette Badou a affirmé : « Au-delà du nombre, ces différentes inscriptions traduisent une réalité indéniable dont les Ivoiriens doivent être fiers. La diversité et la richesse du patrimoine culturel national, ce sentiment de fierté doit tous nous abriter, car l’inscription sur une liste de l’Unesco est un appel qui confère au pays davantage de prestige et de rayonnement culturel international. La mise en valeur touristique des mosquées de style soudanais du nord de la Côte d’Ivoire a un impact positif et constituera pour les communautés locales, des créations d’emplois, des activités génératrices de revenu et de développement local. C’est pourquoi, l’État de Côte d’Ivoire, est attentif à la mise en œuvre des activités contenues dans le système de gestion des 08 mosquées inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. J’exhorte, tous les élus, cadres et populations des différentes localités à aider l’État à valoriser ces sites afin de créer de véritables richesses touristiques».

Adama Diawara : « Cela symbolise un islam de paix et de tolérance, diamétralement opposé à cet islam obscurantiste, que les djihadistes veulent promouvoir »

Représentant le  ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a fait savoir que ces mosquées symbolisent aussi la cohabitation pacifique dans le septentrion ivoirien. « Ces mosquées de type soudanais dans le septentrion ivoirien, symbolisent la cohabitation pacifique et la tolérance religieuse au niveau des populations sénoufo et Malinké de la Côte d’Ivoire. La reconnaissance de ces œuvres architecturaux par l’Unesco est une preuve d’encouragement de la communauté internationale. Lorsqu’on voit ces mosquées dans une zone où vous avez des sénoufo majoritairement animistes qui cohabitent avec des malinkés majoritairement musulmans, cela symbolise un islam de paix et de tolérance, diamétralement opposé à cet islam obscurantiste, que les djihadistes veulent promouvoir. Au-delà de cela également, le fait qu’on retrouve ce type de mosquée aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays frères limitrophes, cela démontre que nous avons une histoire en commun, cela invite nos États à aller beaucoup plus vers l’intégration sous-régionale», a dit Adama Diawara

Touré Abdoulaye avec D. Ouattara (Stagiaire)

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