La première édition du Prix Baobab a rendu son verdict le lundi 15 novembre 2021 dans la salle d’un cinéma de Cocody-Abidjan. À cette occasion, N’koumo Ernest, le directeur du Livre, des Arts plastiques et visuels au ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle a indiqué que Bernard Dadié, à lui tout seul, a porté pendant longtemps la vie culturelle de la Côte d’Ivoire.
«Bernard Dadié, à lui tout seul, pendant longtemps a porté la vie culturelle de notre pays. Depuis 1933 jusqu’à son décès, il était le porteur de littérature ivoirienne», a révélé N’koumo Ernest, le directeur du Livre, des Arts plastiques et visuels au ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. Il a encouragé les organisateurs du Prix Baobab à préserver dans l’effort pour faire évoluer leur activité.
Goli Bi Irié, Inspecteur général au ministère de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption représentant le titulaire de ce département a traduit toute la reconnaissance de celui-ci aux organisateurs. Puis, il a dit que le ministre Épiphane Zoro Ballo est friand de livre et que c’est la raison pour laquelle il a accordé son parrainage à cette première d’édition du Prix.
Le Prix Baobab du Livre a été remporté par l’Algérien, Yasmine Khadra pour son livre ‘’ Le sel de tous les oublis’’. L’Ivoirien Jean-Pierre Essé est reparti avec le Prix Roman pour son œuvre ‘’La queue de l’étalon’’. Le Prix du meilleur lecteur est tombé dans l’escarcelle de Kouadio Esther, élève en classe de 3è au lycée 2 de Grand-Bassam.
Des attestations d’honneur ont été remises à plusieurs personnalités du livre dont Ansta Ouattara, Maurice Bandaman, Epiphane Zoro Ballo. Les insignes d’honneur ont été attribués à des personnalités telles que Fousseni Dembelé.
Pour cette année, ce sont 27 écrivains de 17 pays d’Afrique et 16 maisons de trois continents qui ont soumis leurs dossiers à l’appréciation du jury des Baobabs.
Mamadou Ouattara
