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    Quand le football tue : près de 300 morts dans les stades africains depuis 1974

    Quand le football tue : près de 300 morts dans les stades africains depuis 1974
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Huit morts et 49 blessés, tel est le bilan causé le samedi 15 juillet 2017 au stade Demba Diop de Dakar, par un mouvement de foule suite à des échauffourées, à l’issue de la finale de la Coupe de la Ligue Sénégalaise de Football entre l’US Ouakam et Stade de Mbour. À ce jour, c’est une centaine de personnes qui ont perdu la vie sur les stades africains de football dont le plus lourd bilan est détenu par le Ghana, 126 morts.

    Ce drame rappelle fort malheureusement les six autres survenus sur le continent entre 1974 et 2009. Le plus cruel est celui d’Accra qui a fait 126 morts en 2001. De son coté, la Côte d’Ivoire a connu une telle situation en 2009 avec 19 morts dans le stade principal du pays qui porte le nom de son premier président, Félix Houphouet Boigny.

    Pour rappel egalement, le 17 février 1974 au Caire (Egypte), 48 morts et 47 blessés on été enregistrés à la suite de l’entrée de 80.000 personnes dans un stade de 40.000 places. Dix sept ans plus tard soit le 13 janvier 1991, 40 supporteurs ont perdu la vie à Orkney en Afrique du Sud dans des affrontements pendant un match Orlando Pirates-Kaizer Chiefs après l’annulation d’un but par l’arbitre.

    Le 11 avril 2001, l’Afrique du Sud est à nouveau sous les feux de l’actualité mais cette fois à Johannesburg. 43 morts sont dénombrés dans une gigantesque bousculade au stade d’Ellis Park au cours d’un match de championnat entre Orlando Pirates et Kazser Chiefs. Des milliers de supporteurs sans billet avaient forcé l’entrée du stade déjà plein.

    Le Ghana a connu son premier drame le 10 mai 2001 où 126 personnes sont mortes à Accra, à la fin du match entre Hearts of Oaks et Ashanti Kotoko de Kumasi quand des supporteurs de l’Ashanti mécontents de la défaite de leur équipe ont jeté des projectiles et cassé des sièges. La police a tiré des grenades lacrymogènes. Les supporters qui voulaient s’enfuir, ont trouvé les portes du stade fermées.

    La République Démocratique du Congo a également connu une page sombre dans son histoire footballistique. Le 14 septembre 2008, 13 supporters meurent après une bousculade consécutive à une intervention policière lors d’un match à Butembo.

    Quant à la Côte d’Ivoire, c’est le 29 mars 2009 qu’elle a vécu cette situatoon malheureuse. 19 personnes sont mortes et 135 autres blessées, après que des spectateurs mécontents de ne pas pouvoir rentrer dans le stade lors d’un match des éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010 contre le Malawi, eurent fait céder un portail d’accès à une tribune.

    Adou Mel

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