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7 jours après l’élection présidentielle du 31 octobre, cinq ambassadeurs étrangers présentent leurs lettres de créances à Ouattara (Côte d’Ivoire)

7 jours après l’élection présidentielle du 31 octobre, cinq ambassadeurs étrangers présentent leurs lettres de créances à Ouattara (Côte d’Ivoire)
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Philippe Kouhon
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Une semaine après l’élection présidentielle dont les résultats provisoires annoncent la victoire du président sortant, Alassane Ouattara (94,27%), les ambassadeurs de la Guinée, du Sénégal, de l’Angola, de l’Allemagne et de la France, accrédités à Abidjan, lui ont présenté le vendredi 6 novembre 2020 leurs Lettres de Créances. Sorte de reconnaissance de facto de la victoire de ce dernier qui fait toujours face à une fronde de l’opposition.

« Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a reçu, ce vendredi 6 novembre 2020, les Lettres de créance de cinq nouveaux Ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire en qualité́ d’Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires.

Il s’agit de CAMARA Abdouramane Sinkoun de la République de Guinée, Abdou Khadir AGNE de la République du Sénégal, André PANZO de la République d’Angola, Ingo HERBERT de la République Fédérale d’Allemagne et Jean-Christophe BELLIRAD de la République française.

Les cinq diplomates ont relevé́ la qualité́ exceptionnelle des relations de coopération qui existent entre leurs pays respectifs et la Côte d’Ivoire, et pris l’engagement d’œuvrer à leur renforcement et à leur diversification »note la présidence ivoirienne sur sa page Facebook, après la cérémonie de présentation des lettres de créances.

« Cette file d’accréditations de diplomates étrangers marque la grande victoire du président Ouattara là où Guillaume Soro disait qu’il ne sera plus le président de la Côte d’Ivoire après le 31 octobre 2020 » croit un observateur.

A sa sortie d’audience ce vendredi avec le président Ouattara, Jean Christophe Belliard, nouvel ambassadeur français en Côte d’Ivoire a déclaré à propos du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 : « Nous avons eu une élection présidentielle. L’essentiel c’est d’aller en avant. Nous avons beaucoup à partager encore avec la Côte d’Ivoire ». Il a par ailleurs salué l’excellence des relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et la France, et souligné la volonté de son pays de continuer à travailler avec la Côte d’Ivoire pour la consolidation de la paix et de la stabilité, le développement économique et le renforcement de la sécurité dans notre pays, à travers notamment la lutte contre le terrorisme.

L’Ambassadeur de Guinée, S.E.M. CAMARA Abdoulramane Sinkoun, a quant à lui salué les liens historiques entre la Côte d’Ivoire et la Guinée, et a annoncé sa volonté de travailler à l’intensification de la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de l’énergie. 

L’Ambassadeur du Sénégal, S.E.M. Abdou Khadir AGNE, s’est, quant à lui, réjoui des relations parfaites entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ainsi que de la convergence de vues entre les Présidents Alassane OUATTARA et Macky SALL sur les questions régionales et internationales.

 L’Ambassadeur d’Angola, S.E.M. André PANZO, a, pour sa part, souhaité le renforcement des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Angola, deux pays qui disposent d’énormes potentialités.  Enfin, l’Ambassadeur d’Allemagne, S.E.M. Ingo HERBERT, s’est, de son côté, félicité de l’amitié qui lie la Côte d’Ivoire et l’Allemagne, et a souhaité l’intensification de la coopération entre les deux pays dans plusieurs secteurs.

Le 4 novembre, à 12h30, les ambassadeurs de l’Union européenne, de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis se sont rendus au domicile du président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié. L’entretien qui a eu lieu en présence du général Ouassénan Koné, l’un des vice-présidents de son parti, et de deux avocats a été l’occasion pour Bédié, selon le confrère Jeune Afrique de plaider pour la mise en place d’une médiation internationale et pour l’implication des Nations unies dans la crise actuelle. 

« Les chancelleries occidentales l’ont encouragé à renoncer à son Conseil national de transition, en lui expliquant qu’il s’agissait d’une voie sans issue, qu’aucun partenaire étranger ne soutient. Alassane Ouattara, qui se montre très ferme face à ses opposants, en fait une condition non négociable avant de faire le moindre pas vers eux » écrit le confrère. Un nouveau rendez-vous est fixé à la fin de la semaine.

Philippe Kouhon

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Mots clés :Alassane OuattaraDiplomatie


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