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    9èmes Jeux de la Francophonie : Comment les Congolais vivent cet événement

    9èmes Jeux de la Francophonie : Comment les Congolais vivent cet événement
    Publié le
    Par
    Ange Kouadio
    Lecture 2 minutes
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    Le 30 octobre 1974, la République Démocratique du Congo accueillait pour la première fois le combat historique de boxe entre Mohamed Ali et Georges Freeman. Un événement qui a mobilisé les Congolais.

    Il a fallu attendre 49 ans, pour voir la République Démocratique du Congo abriter un autre événement d’envergure international, à savoir les 9èmes jeux de la Francophonie.

    Une compétition qui suscite de l’engagement et de l’intérêt chez les habitants de Kinshasa. Les sites de compétition ne désemplissent pas. Avec ou sans congolais en lice, l’ambiance est garantie.

    Si pendant plusieurs années, les Congolais avaient l’habitude de voir ces jeux devant le petit écran, ils pourront désormais suivre de près en famille les compétitions d’Athlétisme, de lutte, de football.

    « C’est du nouveau à Kinshasa. Nous sommes habitués à voir ces jeux se dérouler dans d’autres pays comme à Abidjan. Aujourd’hui, elles se déroulent chez nous, nous sommes fiers. Ici, il nous manquait des infrastructures sportives, maintenant à travers ces jeux nous avons des infrastructures sportives pour nous permettre d’accueillir d’autres compétitions », a exprimé Yves Mutu. Pour Ibrahim Mutu, le Congo est honoré.

    « C’est un événement attendu par les Congolais, nous saluons ce type d’initiative qui honore un peuple. Avant, ce genre de compétition, on les regardait à la télévision. Maintenant, c’est le Congo qui l’organise, nous sommes fiers. Le Congo est prêt à organiser n’importe quelle compétition », a appuyé Ibrahim Mutu.

    Contrairement au combat historique de Mohamed Ali – Georges Freeman, les Jeux de la Francophonie mobilisent une trentaine de pays et plus de 3000 participants, avec 9 disciplines sportives. Les Congolais ne boudent pas leur plaisir de prendre d’assaut les différents sites de compétition, peu importe la discipline. 

    « Il est impossible de comparer le combat d’Ali Mohamed et Georges Freeman. Je pense que les Jeux de la Francophonie attirent beaucoup plus, surtout que nous pensions que les jeux ne pouvaient plus se jouer ici. Nous vivons ces jeux au grand bonheur de plusieurs générations »

     Avec l’organisation de ses Jeux, la RDC dispose maintenant d’infrastructures sportives pour prétendre candidater aux compétitions africaines de lutte, basket-ball, handball, tennis de table. Ces jeux qui ont démarré le 28 juillet s’achèvent le 6 août 2023.

    Ange Kouadio à Kinshasa

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