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    Assassinat de “Général Sorcier”, pression sur la FESCI : non au Diawara Bashing

    Assassinat de “Général Sorcier”, pression sur la FESCI : non au Diawara Bashing
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 4 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Il est important d’attirer l’attention des commentateurs et observateurs sur les risques de dévier l’opinion publique ivoirienne des vraies questions, suite à l’assassinat de deux étudiants.

    Cette diversion se manifeste à travers la manipulation orchestrée autour de certaines vidéos et éléments d’archives, visant à mettre en cause la gouvernance transparente et l’attitude irréprochable du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara, vis-à-vis de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).

    Ne pas se tromper de combat

    Est-il juste de faire porter tout le blâme à Adama Diawara et ainsi se tromper de combat, celui de la pacification durable et de la sérénité dans la vie associative estudiantine ? En vérité, le ministre Adama Diawara a toujours œuvré pour la sérénité au sein des universités. Il a agi de bonne foi et a collaboré avec au moins deux dirigeants de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) avant Kambou Sié. Il a travaillé à rétablir et maintenir la paix sur les campus tout en mettant en œuvre le programme du chef de l’État, visant à multiplier les universités. Il a accompli tout cela sans incident majeur !

    Alors, pourquoi lui infliger ce traitement, orchestré par des personnes désireuses de régler des comptes ou de faire tomber des têtes ? Ces mêmes personnes qui, jusqu’à aujourd’hui, n’avaient formulé de fac n audible aucune critique négative sur la gestion du ministre, simplement parce qu’elle produisait de bons résultats. Maintenant, certains osent dire presque : “S’il y a eu ces assassinats, c’est la faute à Adama Diawara, donc il doit démissionner, ou être démis.” Quel raccourci malveillant ! N’est-ce pas odieux de faire cela ?

    De la question du siège de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) !

    Pourquoi ceux qui donnent des leçons aujourd’hui n’ont-ils pas dénoncé la construction du siège de la FESCI sur le campus avant la crise actuelle ? La vérité est que la FESCI a toujours été présente sur les campus, dans les cités universitaires. Les associations estudiantines ne peuvent pas avoir de siège en dehors de ces lieux. Construire un siège propre est un engagement responsable, ce qui n’est ni un abus ni une menace à l’ordre public, sauf si des preuves de défiance à l’autorité existent, dans le cadre du projet de construction d’un siège propre.

    Est-il nouveau de voir des commerces ou des structures non académiques dans les universités ? La Poste de Côte d’Ivoire a une agence sur le campus, et il peut y avoir une banque, une pharmacie, etc., qui ne font pas partie de l’université mais qui y sont installées. Il est également courant que des centres commerciaux soient construits à proximité pour faciliter la vie des étudiants.

    Le site en question fait-il partie du patrimoine du Crou ou de l’université ? Un siège ou un bureau peut être offert ou octroyé à une association par l’université elle-même. D’ailleurs, les associations d’enseignants et de chercheurs ont leurs sièges au sein des universités. Ce qu’il faut vérifier, c’est l’existence d’un accord ou d’une convention. Sinon, cela n’a rien d’illégal en soi.

    Adama Diawara n’est pas le ministre de la FESCI

    Tout comme le ministre des Sports n’est pas le ministre du football, Adama Diawara n’est pas exclusivement chargé de la gestion de la FESCI. Ses actions légitimes au profit de toute la communauté universitaire et du monde de la recherche sont éloquentes, car il n’a pas été nommé uniquement pour gérer cette organisation. Il est inacceptable de politiser ainsi son rôle dans les problèmes créés par les actuels responsables de la Fesci. Le bilan élogieux du ministre Adama DIAWARA dans tous les autres domaines ne peut être disqualifié à cause des dérives des étudiants. Les critiques concernant l’appui transparent et public du ministre pour la construction du siège de la FESCI, commencée en 2021, trois ans avant la crise actuelle liée aux assassinats, sont non pertinentes. Si ces critiques sont recevables, elles n’en demeurent pas moins injustifiées ! Enfin, à toutes fins utiles, il est bon de rappeler que les suspects des assassinats sont présumés innocents jusqu’à preuve du contraire par la justice, dans le cadre d’une procédure équitable , transparente et contradictoire. Le débat sur la responsabilité du gouvernement et du ministre de tutelle, mérite de se faire sans passion ni excès, et avec responsabilité.

    Charles Kouassi

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