À Abidjan depuis quelques heures, le président de la Confédération Africaine d’athlétisme (CAA), le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum a été reçu en audience par le ministre des Sports, Claude Paulin Danho ce vendredi 24 août 2018. Afrikipresse.fr l’a rencontré.
Avez-vous eu des assurances et le soutien du gouvernement ivoirien pour l’organisation des Championnats d’Afrique des jeunes en 2019 ?
Je dois dire que j’ai reçu une lettre du ministre des sports de la Côte d’Ivoire qui confirme la volonté du gouvernement ivoirien d’organiser cette manifestation. Je suis venu et j’ai été reçu par le ministre des Sports lui-même qui une fois encore, m’a confirmé cette volonté parce qu’elle intègre dans un processus politique de promotion du sport. Et l’athlétisme apparaît comme l’un des sports phares de la Côte d’Ivoire. Ainsi, il mérite le soutien du gouvernement. Il fait partie de sa politique de développement du sport. Donc je n’ai pas de doute que l’événement de l’année prochaine puisse bénéficier de tout le soutien du gouvernement.
Les infrastructures que vous avez visitées répondent-elles aux normes exigées pour une telle compétition et vous donnent-elle satisfaction ?
Oui et totalement. La piste du stade Félix Houphouët Boigny est homologuée et d’ailleurs c’est elle qui a accueilli les épreuves d’athlétisme à l’occasion des Jeux de la Francophonie. Le stade Félix Houphouët Boigny étant placé au centre ville, nous pensons que les jeunes de toutes les communes se déplaceront pour encourager les athlètes. Donc à ce niveau il n’y aura pas de problème.
Certes il s’agira des Championnats de jeunes mais l’aspect du dopage n’est pas à négliger. À cette campagne, comment comptez-vous faire pour éliminer cette pratique qui a pris de l’ampleur dans cette discipline ?
Nous avons un processus d’identification des athlètes qui se dopent. Nous les contrôlons avant et pendant les compétitions. Nous faisons des campagnes de sensibilisation et d’éducation pour que les jeunes n’utilisent pas le dopage pour parvenir à la victoire. Ce processus existe dans toutes nos compétitions et nous allons continuer à l’appliquer tout en étant beaucoup plus rigoureux et plus ferme dans la prise de sanction.
Entretien réalisé par Adou Mel