À cause de la CAN 2015 et du match des Éléphants, le chef de l’Etat ivoirien avait failli ne pas partir d’Abidjan aussitôt après le Conseil des ministres de ce Mercredi 4 Février, pour assister Vendredi 6 Février à paris- Bercy au Forum franco-africain sur la croissance.
N’étant pas assuré d’arriver à temps à Paris et à ses appartements pour suivre dans les meilleures conditions le match de la demi-finale de la CAN 2015 devant opposer son pays à la Rdc, Alassane Ouattara avait envisagé rester à Abidjan. Finalement le conseil des ministres a été géré sans longueur pour permettre au chef de l’État ivoirien de partir d’Abidjan au plus tard à 11 Heures GMT . Depuis la qualification de son pays ( la deuxième sous sa présidence) un autre problème se pose à lui : doit-il se rendre à la finale le dimanche en Guinée Équatoriale ?
Lire aussi >> CAN 2015 – 3 ans après Bata , les Éléphants en finale après une victoire sur la Rdc
Avant le match et contrairement à l’expérience de 2012 , la Fif (Fédération ivoirienne de Football), l’organe dirigeant du football ivoirien et les joueurs auraient émis le souhait de s’en tenir à la bonne étoile actuelle de Guillaume Soro président de l’Assemblée nationale présent en Guinée Équatoriale depuis le dernier match de poule contre le Cameroun. Un souhait formulé en se souvenant qu’au plus fort de la polémique relative à la prise en charge par le Gouvernement du budget d’un montant de 3,5 milliards de Fcfa, le chef de l’Etat ivoirien avait arbitré en leur faveur.
Une motivation supplémentaire selon eux, pour gagner aussi bien au profit de tous les fans, que de celui qui a mis les moyens à leur disposition comme ses autres prédécesseurs, également affublés des titres de “premier supporteur” et de “capitaine” des Éléphants, depuis le temps du président Houphouet et de l’infructueuse campagne de la CAN égyptienne ayant précédé l’unique coupe remportée à ce jour par la Côte d’Ivoire en 1992 au Sénégal. Un micro-trottoir rapide à Abidjan permet de dire que la majorité des Ivoiriens redoute que la présence du président à la finale, mette sous pression les joueurs Ivoiriens.
Charles Kouassi