À l’occasion de la cérémonie Éb’eb à Nigui-Nanou, Adjé Silas METCH a invité les chefs à s’inspirer du président Alassane OUATTARA pour le progrès des Grands-Ponts.
La cérémonie Éb’eb du village de Nigui-Nanou à Dabou s’est tenue le samedi 21 décembre 2024 en présence de plusieurs personnalités, de nombreux invités et toutes les générations sur le terrain du village. Opportunité pour le ministre Adjé Silas METCH, parrain de l’événement, d’inviter les chefs à s’inspirer du président Alassane OUATTARA pour le progrès et la transformation de la région des Grands-Ponts.
La cérémonie Éb’eb, en pays Odjukru, est célébrée tous les huit ans, cet événement offre l’opportunité de renouveler la classe dirigeante dans les villages. Les citoyens âgés de 65 à 75 ans -M’bodjl-, dans le Nigui-Nanou ont ainsi pris le pouvoir, ce samedi. La présence de René DIBY ancien ministre des Sports et président de la Chambre régionale des rois et chefs traditionnels, du maire de Dabou YÉDÉ Gnagne Jean-Claude, du sénateur des Grands-Ponts Hilaire MELESS ainsi que de plusieurs hauts cadres de l’administration a donné un cachet particulier à cette fête.
Les qualités des dirigeants
Dans son message adressé aux populations de Nigui-Nanou et du Léboutou, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Sports et du cadre de vie, Adjé Silas METCH, a rappelé les fondamentaux de la gouvernance locale et responsabilité des chefs à l’approche des élections présidentielles de 2025.
S’adressant particulièrement aux dirigeants de la génération M’Bodjl, le ministre a souligné que le pouvoir doit être exercé avec sagesse et probité. « La gestion du pouvoir est exclusivement réservé ou confié à des personnes qui incarnent la sagesse, le charisme, la compétence et la probité. » a-t-il déclaré. Il a mis l’accent sur la double responsabilité des autorités locales : « Commander, c’est diriger, mais c’est aussi servir ».
S’inscrire dans la vision du président Ouattara
Le parrain a insisté sur le rôle crucial des gouvernants de la génération M’Bodjl, les exhortant à œuvrer pour la stabilité, la paix et la cohésion de leur communauté, en suivant l’exemple du chef de l’État, Alassane Ouattara. Il a également encouragé les jeunes, les femmes et les hommes de Nigui-Nanou et du Léboutou à être des artisans du progrès et de la transformation de leurs villages.
« À l’instar du président de la République, bâtisseur infatigable du développement de notre pays, architecte inégalable et incomparable du bien-être et du vivre ensemble retrouvé, vous les gouvernants, en général, et ceux de la génération Bodj’l en particulier, vous devez être à votre tour les artisans du progrès et de la transformation de vos communautés. », a exhorté le ministre.
Êtres des apôtres de la paix
Dans un contexte pré-électoral sensible, le ministre qui est un ancien diplomate a lancé une mise en garde contre les comportements et les actions qui pourraient compromettre la paix sociale. Il a particulièrement insisté sur la responsabilité des dirigeants locaux pour préserver la jeunesse face aux risques de manipulation politique, soulignant l’importance de maintenir la cohésion sociale à l’approche des élections présidentielles de 2025.
«Tournons le dos aux comportements bizarres, aux actions subversives, aux propos haineux qui n’ont pour seule finalité que de nous diviser, de nous engluer dans des contradictions stériles, de nous plonger dans un retard comateux. On n’en a pas besoin. Ne prenez pas le risque de voguer au gré des conteurs de faits qui n’ont pour toute occupation que de bavarder, oui, bavarder, un bavardage assourdissant, un bavardage ennuyeux, privilégier donc les amoureux du travail au détriment des adeptes du bavardage et des nostalgiques inopérants. L’année prochaine, en 2025, se tiendront les élections présidentielles dans notre pays. Vous êtes invités à donner des conseils utiles aux jeunes de notre communauté, de sorte à ce qu’ils ne soient pas des activistes ou des propagandistes du désordre, encore moins des chairs à canon, puisqu’en résistant ainsi, ils mettent en mal non seulement le pays, mais également notre région ainsi que leur propre avenir. », a conseillé l’ancien diplomate, invitant jeunes, femmes et hommes à être des apôtres de la paix et du développement.
Yaya K