La Côte d’Ivoire aurait une très bonne note si elle devait être évaluée, selon Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente du Conseil Consultatif de l’Union Africaine.
Une délégation du Conseil Consultatif de l’Union africaine contre la corruption (Ccuac), conduite par sa présidente Seynabou N’Diaye Diakhaté, a été reçue par Camara Siaka, secrétaire général du Conseil Supérieur de la Magistrature entouré de ses collaborateurs, le mercredi 9 octobre 2024, au siège de l’institution à Abidjan-Cocody.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mission d’évaluation physique du Ccuac en Côte d’Ivoire, du 7 au 10 octobre 2024. Ladite mission a pour objet d’évaluer l’état de la mise en œuvre par la Côte d’Ivoire de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, signée en 2012.
À cette occasion, Seynabou Ndiaye Diakhaté, Présidente du Conseil Consultatif de l’Union africaine contre la corruption (Ccuac), a indiqué être venue s’imprégner des bonnes pratiques de la Côte d’Ivoire. « Nous sommes là pour vérifier, après avoir reçu les réponses écrites de la Côte d’Ivoire, le niveau de mise en œuvre des dispositions qui découlent de l’engagement de la Côte d’Ivoire en ratifiant cette Convention », a-t-elle souligné.
La Côte d’Ivoire en bonne place si un classement devrait se faire
Selon la présidente Seynabou Ndiaye, si l’on devait noter la Côte d’Ivoire, elle aurait une bonne note.
« On ne donne pas de note. Mais si on devait en donner, la Côte d’Ivoire aurait une très bonne note. Les choses avancent. Le cadre institutionnel est mis en place. Mais vous savez, entre la mise en place d’un cadre et l’effectivité de ce cadre, il peut y avoir un gap. Donc, nous sommes là pour faire des recommandations à l’État de Côte d’Ivoire, pour échanger les bonnes pratiques. Parmi ces bonnes pratiques, nous avons remarqué l’existence d’un conseil supérieur dans lequel l’exécutif ne siège pas», a-t-elle souligné.
Mamadou Ouattara avec Cécile Mobio