Aujourd’hui, la région du Sahel (Tchad, Mali, Niger, Burkina-Faso, Mauritanie) devient le lieu préféré de la contradiction de la coopération militaire française. Le président Emmanuel Macron, vent très mal l’image diplomatique de son pays aux Maliens, Tchadiens, Nigériens, Mauritaniens et Burkinabè.
Nous n’avons rien compris quand l’Élysée rompait les aides militaires au Mali. Mais deux semaines après, le président français présente un autre projet de déploiement des militaires français au Mali. Cette fois, dans la région de Kidal, et les principales bases militaires françaises volent en éclat.
Une défaite pour l’Élysée montre à ceux qui croyaient comme Emmanuel Macron que la solution aux problèmes socio-politiques au Mali, était la diplomatie des armes. Et depuis plusieurs années, l’Élysée s’obstine dans les contradictions sans craindre que la présence de l’armée française dans le sable malien coûte chère aux contribuables français, piétine publiquement les valeurs souveraines du Mali et porte atteinte à son indépendance.
Lors du sommet du G5 Sahel, Emmanuel Macron a renforcé considérablement sa décision floue de sa coopération militaire particulièrement avec le Mali. Il n’a pas clarifié non plus de garantir une étroite surveillance militaire en Mauritanie et au Niger.
Au sommet du G5 Sahel, le président français donne toujours l’impression que les soldats français peuvent encore empêcher les djihadistes de s’imposer au Sahel. En clair le sommet du G5 sahel et la présence militaire française au Mali, au Burkina-Faso, au Niger est un fiasco.
La France ne quittera jamais cette zone de l’Afrique de l’ouest en raison des produits de logiques profondes et des choix stratégiques, économiques du France-Afrique.
Ben Ismaël