Le mardi 20 mars, la commune d’Attécoubé a abrité la cérémonie de lancement du projet SSD (Sanitation Service Delivery) piloté par l’ONG PSI-Côte d’Ivoire selon un communiqué dont Afrikipresse a reçu copie.
Selon le communiqué, il est fréquent de constater que six à sept ménages qui vivent dans des cours communes avec au moins cinq personnes par ménage, se partagent une seule toilette très rarement entretenue. Le communiqué note aussi que plus 300 000 personnes dans le district d’Abidjan défèquent dans la nature, et que 42% des ménages dans le district d’Abidjan déversent les eaux usées dans la nature.
« Les excréments humains de nombreuses personnes sont déversés dans l’environnement urbain sans avoir été traités et propagent des maladies graves et souvent mortelles. Les eaux usées non traitées contaminent les sources d’eau potable et contaminent aussi les rivières et les mers, les transformant en milieux dangereux pour la pêche et les activités récréatives », alerte le communiqué.
L’objectif est de faciliter l’accès aux toilettes, fosses septiques, puits perdus et aux services de vidange de fosses septiques en vue d’améliorer les conditions d’assainissement des populations grâce à un centre d’appels, qui met en relation les populations et les vidangeurs.
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Le communiqué souligne l’adhésion du maire de la commune d’Attécoubé Danho Paulin, qui a accueilli « très favorablement le projet SSD en manifestant une vision claire pour l’amélioration de l’assainissement » dans sa commune et « une ferme volonté de collaboration avec tous les acteurs incluant la ratification d’une entente avec le projet SSD. »
Yaya Kanté
