Devant la presse mercredi 29 août 2018, le secrétaire exécutif (SE) du Pdci, Maurice Kacou Guikahué a dénoncé “des tracasseries administratives” dont seraient victimes ses cadres et une utilisation frauduleuse de son logo. Il a réclamé, par ailleurs, le report des élections locales prévues pour le 13 octobre prochain.
3 points étaient à l’ordre du jour de l’intervention devant les journalistes du secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kacou Guikahué. Les candidatures doubles, l’utilisation frauduleuse du logo du parti et le réaménagement de la date des élections. Sur la question des candidats ayant déposé leurs dossiers à la fois pour le compte du PDCI que pour le Rhdp, Guikahué a dit : ” L’écrasante majorité des personnes interpellées a confirmé sa participation sous la bannière du PDCI “.
Cependant, à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures, Kacou Guikahué a refusé de donner des noms. Il a renvoyé tout le monde à l’heure H de clôture. “D’ici quelques heures, vous saurez qui est où”. Le SE a, en outre, dénoncé une utilisation frauduleuse du logo du PDCI par le ministre Albert Mabri Toikeuse, 2ème vice-président du Rhdp parti unifié, dans un communiqué. ” Le PDCI se réserve le droit de porter plainte devant l’organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi)“, previent -il. Il a réclamé le report des élections locales compte tenu de ” l’évolution des choses “. ” Au moment où la décision était prise, des personnes étaient encore en prison. Il y a eu des mouvements dans le corps préfectoral en plus des vacances judiciaires “. Pour toutes ces raisons, le PDCI souhaite un report des élections.
Maurice Kacou Guikahué a également dénoncé ce qu’il considère comme un harcèlement des cadres du PDCI. ” Nous observons des inspections ciblées. Nous dénonçons les tracasseries dont sont victimes nos cadres“, a-t-il affirmé en brandissant pour preuve le fait que jusqu’à ce jour ” les résultats de l’enquête ouverte sur la gestion d’Akossi Bendjo (maire du Plateau démis, ndlr) n’ont pas encore été rendus publics. Il a estimé que ce sont “des pratiques tendant à déstabiliser les partis politiques (d’opposition)”.
Chris Monsékéla