Les réformes opérées par la Côte d’Ivoire dans le secteur de l’éducation nationale, depuis l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir en 2011, ont produit des résultats significatifs qui ont fait passer le Taux Brut de Scolarisation (TBS) qui était de 89,30% en 2011-2012. Il est passé à 100,5% en 2018-2019.
Les grandes réformes du secteur éducation depuis 2011
Au nombre des réformes, on peut citer le vote en septembre 2015 de la loi sur l’école obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans, la réinstauration des cours de mercredi pour l’atteinte des quantums horaires normaux et l’adoption d’un Plan stratégique d’accélération de l’éducation des filles (PSAEF) en mars 2018.
Ces différentes réformes ont donné des résultats significatifs.
Les investissements réalisés depuis 2011 ont permis de booster le Taux Brut de Scolarisation (TBS) qui était de 89,30% en 2011-2012. Il est passé à 100,5% en 2018-2019.
De façon générale, le taux d’achèvement au primaire est passé de 59,1% en 2010-2011 à 82,15% en 2019-2020.
Grâce à la réinstauration des cours de mercredi, nous avons désormais 1 020 heures d’apprentissage par an, contre 800 avant.
Chez les filles, en particulier, on a atteint 82,2% de taux d’achèvement au primaire en 2019-2020 contre 52,1% en 2011. Dans le secondaire général, elles représentaient 44% des effectifs d’élèves en 2018.
Les réformes engagées avec le programme « Côte d’Ivoire solidaire »
Les réformes se poursuivent depuis 2021 avec le programme « Côte d’Ivoire solidaire », qui entend aller plus loin dans l’amélioration de la qualité et de l’efficacité du système éducatif pour que chaque enfant, quelles que soient ses origines et ses conditions sociales, ait accès à une bonne éducation.
C’est dans cette dynamique que le gouvernement a lancé, le 19 juillet 2021, les états généraux sur l’éducation qui sont destinés à recueillir les contributions des acteurs et partenaires du système éducatif pour la construction d’une école performante et excellente.
En attendant les résultats des états généraux sur l’éducation, le gouvernement a décidé du retour de la dictée au premier cycle, afin d’aider les apprenants à améliorer leurs sens de l’écoute, de compréhension et surtout leurs capacités rédactionnelles.
L’on note également le retour de l’année subdivisée en trois trimestres totalisant 32 semaines, la différenciation des coefficients dans le premier cycle de l’Enseignement secondaire avec le plus fort coefficient, en l’occurrence, le coefficient 3 pour français et mathématiques.
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Il s’agit aussi de la réinstauration des compositions de passage en classe supérieure dans tous les niveaux de l’Enseignement primaire du CP1 au CM1 et du passage de la formation des élèves-maîtres (au CAFOP) de deux à trois ans comme institué en 2017.
Afin de redynamiser le système éducatif et de réduire les charges des parents d’élèves, l’Etat a décidé de la suppression des cotisations des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES).
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Le classement annuel des établissements privés en vue de créer l’émulation entre ces établissements et d’accompagner les parents d’élèves dans l’affectation de leurs enfants, a été arrêté par le gouvernement.
Pour rappel, le Président de la République, Alassane Ouattara, dans son discours du nouvel An, a indiqué que les récentes réformes adoptées à la rentrée scolaire, ainsi que les états généraux de l’Éducation et de l’Alphabétisation dont les recommandations seront bientôt disponibles, contribueront à améliorer le contenu et les méthodes d’enseignement du système éducatif ivoirien.
Source : CICG