Le Premier ministre Patrick Achi a rassuré ses concitoyens sur les performances économiques de la Côte d’Ivoire, au cours d’une conférence de presse, le 08 novembre 2021 à Abidjan.
« En 2011, après une décennie de crise, notre nation était à genoux et semblait l’être pour longtemps. En 10 ans, guidée par la vision du Président de la République, la Côte d’Ivoire a dépassé toutes les attentes. Face à la pandémie de Covid-19 et la pire récession mondiale de l’histoire moderne, la Côte d’Ivoire a su préserver une croissance positive avec +2% en 2020 et +6,5% attendus en 2021, prouvant la solidité des acquis d’une décennie », a affirmé Patrick Achi.
Selon le Chef du gouvernement, les indicateurs de performance se manifestent par la hausse du budget de l’État qui a été « multiplié par 3 entre 2011 et 2020 », ainsi que l’augmentation de la richesse/habitant, faisant de la Côte d’Ivoire le 1er pays de l’Afrique de l’Ouest. Tout comme la baisse du taux de pauvreté de 16 points, sortant de la détresse 1,6 million d’hommes, de femmes et d’enfants, ainsi que le volume global des investissements qui a été multiplié par 7.
Pour Patrick Achi, « la Côte d’Ivoire ne doit pas dévier de sa route de redressement, de prospérité et d’unité ». Selon le chef du gouvernement, le pays doit intensifier ses efforts dans la transformation structurelle de l’économie. Et cela passe par le développement du secteur privé. Ce secteur qui est le principal contributeur de l’État et pourvoyeur des ressources budgétaires, créateur de richesse et d’emplois. Le gouvernement, a-t-il relevé, envisage la création de 8 millions d’emplois en plus d’ici 2030.
Afin de favoriser le développement du secteur privé, Patrick Achi a annoncé, pour bientôt, un programme d’accompagnement et de financement des entrepreneurs et des PME, structuré autour d’un « Guichet Unique ». Il a assuré le secteur privé de la fin des débats sur la réforme fiscale au premier semestre 2022.
Patrick Achi a insisté sur la nécessité de parvenir à la transformation des richesses agricoles, notamment l’anacarde dont le taux de transformation avoisine en 2021, les 15% de la production nationale. Concernant le cacao et les autres produits, il s’agira, a-t-il préconisé, d’identifier le potentiel de chacun, améliorer leur productivité, leur industrialisation et leur intégration dans les chaînes de valeurs mondiales en vue d’augmenter les revenus des producteurs et les emplois pour les Ivoiriens.
Déjà en 2017, constatant la bonne performance de l’économie ivoirienne, la Banque mondiale dans son rapport sur la situation économique du pays indiquait que la Côte d’Ivoire est aux portes du paradis.
Source : CICG