L’ASEC Mimosas, le club le plus célèbre de Côte d’Ivoire pourrait connaître une saison 2024-2025 difficile en raison d’un effectif fort remanié au terme de l’exercice 2023-2024. Julien Chevalier en a parlé lors d’un entretien avec les journalistes. Le technicien dont l’équipe est engagée sur trois fronts sait qu’il y a du boulot à faire pour atteindre les objectifs.
L’ASEC Mimosas a obtenu une qualification difficile pour la phase de groupes de la Coupe de la Confédération. Après une défaite à l’aller (1-2) à Lomé devant l’ASC Kozah, elle a refait son retard et s’est qualifiée en gagnant 2-0 au retour à Abidjan. Cette qualification ne manque toutefois pas d’inquiéter sur la valeur réelle de l’effectif jaune et noir. Ce que reconnaît le patron de l’encadrement technique des Jaune et Noir.
Comme les années précédentes, l’ancien champion d’Afrique est engagé cette saison également sur trois tableaux que son la Coupe de la Confédération, la Ligue 1 ivoirienne et la Coupe Nationale. Des épreuves qui ont des exigences à tel point qu’il faudrait absolument mettre la barre haut. Or, les Mimos inquiètent et les premiers signes sont déjà apparus. ” Il faut féliciter les joueurs pour le travail effectué depuis le 25 juillet “, a introduit le technicien français de l’Asec Mimosas.
Après une qualification laborieuse en phase de groupes de la Coupe de la Confédération en septembre dernier, l’ancien champion de Côte d’Ivoire a aussi entamé la Ligue 1 de manière poussive. Il a battu le CO Korhogo par 3-1 lors de la première journée avant de chuter devant l’AFAD (0-2) lors de la deuxième.
” On a l’habitude d’avoir des changements mais je vous dis que c’est la qualification moins certaine au départ de la compétition qui nous réjouit. C’est pour cela qu’on peut être fier du travail accompli. On a su bâtir une équipe capable de renverser un match mal embarqué dès le départ “, sait t-il justifié.
Mais Julien Chevalier reconnaît que ce ne sera pas du tout aisé vu que son effectif a été renouvelé a plus de 60% et qu’il doit faire face à de jeunes soldats tout aussi ambitieux mais sans grande expérience. ” Il est vrai que c’est plus confortable de construire petit à petit une équipe mais il faut la construire de zéro. Ça va être une étape importante mais rien n’est acquis pour la suite de la saison parce que c’est une équipe qui ne sait pas enchaîner deux compétitions donc il faut la préparer à tout cela. Ça va être beaucoup de travail. On ça être chargé par un calendrier pour des joueurs qui n’ont pas l’habitude mais on va les préparer “.
Les bons choix ont-ils été opérés ? Même s’il n’a pas donné une réponse exacte à cette interrogation, le finaliste malheureux de la Coupe Nationale reconnaît en filigrane comme au début de cet entretien que le travail pourrait tout définir et qu’il attend la fin de la saison pour juger. ” On le saura à la fin. On a fait le recrutement qu’on pouvait avec nos moyens de bords, avec les joueurs qu’on peut convaincre à venir. On n’a pas le choix du roi. Il y avait des joueurs prioritaires qu’on n’a pas pu avoir. En attendant, on va travailler avec ceux qu’on a “, a t-il conclu.
Adou Mel