Les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ont mis à exécution leur menace de paralyser le secteur éducatif ce jeudi 22 octobre 2015.
Enseignants, écoliers et élèves des établissements primaires et secondaires du Bénin ne retourneront au cours que le lundi prochain. À l’origine de cet arrêt momentané, la grève d’avertissement de 48 heures décrétée par le Front des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, pour réclamer un certains nombres d’avantages.
Au collège d’enseignement général d’Abomey-Calavi, le mot d’ordre est suivi. Pas enseignants ni d’élèves dans les salles de classe. Dans la cour de récréation de ce collège quelques apprenants se livrent à des jeux de loisirs. Même constat effectué à l’école primaire publique d’Akassato.
Si au niveau de ces deux établissements, la grève est suivie, ce n’est pas le cas à l’école primaire publique centre d’Abomey-Calavi où tous les écoliers étaient au cours ce jeudi soir avec leurs encadreurs. Afrikipresse a voulu comprendre les raisons pour lesquelles le mot d’ordre n’a pas été suivi. « Nous n’avions pas encore reçu la motion de grève et sans la motion de grève nous ne pouvons pas entamer des grèves », a soufflé un groupe d’enseignements. La grève qui a démarré ce matin prendra fin demain vendredi 23 octobre 2015.
Les enseignants des établissements maternels, primaires et secondaires réunis au sein d’un Front, protestent entre autres contre la sédentarisation de leurs collègues vacataires. Aux dernières nouvelles, l’on apprend que le vice-ministre, François Abiola aurait convié les enseignants frondeurs à une séance de négociation. À suivre…
Ariel Gbaguidi