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    Gestion des conflits en Afrique : Les conseils de Jean-Noël Loucou et Simon-Pierre Ekanza

    Gestion des conflits en Afrique : Les conseils de Jean-Noël Loucou et Simon-Pierre Ekanza
    Publié le
    Par
    Harry Diallo
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    La Fondation Félix Houphouët-Boigny abrite du 8 au 10 septembre 2021, un colloque international organisé conjointement par le département de l’histoire de l’université Félix Houphouët-Boigny et la fondation du même nom, portant sur le thème : « Conflits et réconciliation en Afrique à travers l’histoire».

    A cette occasion, Jean-Noël Loucou, secrétaire général de la fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et Simon-Pierre Ekanza, président du comité scientifique du colloque ont donné leurs remèdes pour la gestion des conflits en Afrique.

    Selon Jean-Noël Loucou, secrétaire général de la fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix: « Les conflits sont consubstantiels aux sociétés humaines. Il faut en déterminer les facteurs exogènes et endogènes, leur évolution et leur résolution ».

    Pour lui, les conflits peuvent être prévenus plutôt que traités dans la crise. Car, comme l’a dit le président Félix Houphouët-Boigny : « L’usage de la force n’a jamais réglé aucun problème et ne fait qu’engendrer des haines dont les séquelles empoisonnés persistent à travers les générations ».

    Dans le même sens, Simon-Pierre Ekanza, président du comité scientifique du colloque a, dans son adresse d’ouverture, indiqué que les conflits sont une réalité dramatique de l’humanité, et il serait illusoire de croire que le progrès effacera la guerre, incrustée dans les gènes de l’humanité. « Car, même le caractère démocratique gage de paix ne met aucun État à l’abri du conflit », a-t-il relevé.

    Lire aussi >> Université Félix Houphouët Boigny de Cocody : Pourquoi l’Ufr de Criminologie veut rendre hommage au prof Alain Sissoko le 9 septembre

    Comment faire la paix, la rétablir entre des antagonistes d’hier, à défaut de prévenir la guerre ? Telle est la problématique majeure au centre de ces réflexions.

    Ainsi, il s’agit pour ces universitaires venus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de Guinée, du Togo et de la Côte d’Ivoire, de trouver durant trois jours des mécanismes de prévention des conflits propres à l’Afrique, pouvant conduire à la paix, après les meurtrissures de la guerre. « Car, même le caractère démocratique gage de paix ne met aucun État à l’abri du conflit », a laissé entendre le président du colloque Simon-Pierre Ekanza.

    Cette activité scientifique, qui réunit une centaine de chercheurs, d’enseignants- chercheurs et de doctorants en histoire, vise principalement à faire l’analyse des questions de conflits et de réconciliation à travers l’histoire multiséculaire de l’Afrique, de les saisir dans la longue durée, de déterminer les causes, établir leurs typologies, et de faire des recommandations pour le présent.

    Mieux, ce colloque se propose surtout d’analyser les méthodes de résolution de ces crises et constituer une banque de données des processus réussis de cessation des hostilités et de paix. Ainsi que pour les situations conflictuelles non résolues, les raisons de leur persistance.

    Une soixantaine de communications sont prévues au cours de ces assises dont celle du professeur Babacar Diop, titulaire de la chaire de la renaissance africaine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, par visioconférence.

    Harry Diallo à Yamoussoukro

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