Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a célébré, le mardi 10 décembre 2024, l’édition 2024 de la Journée internationale des droits de l’homme au Centre culturel Jacques Aka de Bouaké. L’événement a rassemblé de nombreuses associations et organisations non gouvernementales (ONG) de la région du Gbêkê, autour des principes fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette journée s’inscrivait dans le cadre de la quinzaine des droits de l’homme, sous le thème : « Nos droits, notre avenir, maintenant ».
L’édition a été marquée par une conférence animée par le Dr Arsène Désiré Néné Bi, docteur en droit et conseiller expert au CNDH. Lors de son intervention, le conférencier a présenté aux participants divers outils de protection et de promotion des droits humains, notamment les mécanismes juridiques et non juridiques. « La Côte d’Ivoire œuvre à la promotion des droits humains, non seulement en les inscrivant dans ses textes nationaux tels que la Constitution et les lois, mais également à travers son engagement dans des traités internationaux », a-t-il souligné.
Un bilan encourageant mais perfectible
La présidente de la Commission régionale des droits de l’homme (CRDH) du Gbêkê, Mme Carine Keffa, a dressé un bilan globalement positif des activités de sensibilisation menées dans la région. « Grâce aux actions de sensibilisation et au travail de protection et de défense des droits humains que nous menons sur le terrain, nous constatons une nette amélioration. Là où il y avait auparavant de nombreuses violations des droits de l’homme, aujourd’hui, on peut dire que le bilan est satisfaisant », s’est-elle réjouie.
Cependant, Mme Keffa a également noté que, malgré les progrès, environ 150 cas de violations des droits humains ont été signalés entre janvier et décembre 2024. Selon elle, ces chiffres montrent qu’il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer les atteintes aux droits humains dans la région.
« Il est important de poursuivre les efforts de sensibilisation et de protection. Tant qu’il y aura des violations des droits humains, le travail du CNDH ne s’arrêtera pas. Notre mission est d’assurer que ces droits soient respectés à 100 % », a-t-elle affirmé.
La présidente de la CRDH a saisi cette occasion pour exhorter les populations à respecter les droits humains, rappelant que cela constitue un pilier essentiel pour une société pacifique et harmonieuse.
«En cette Journée internationale des droits de l’homme, nous rappelons à chacun l’importance de respecter et de promouvoir les droits humains pour bâtir une société juste et pacifique» a-t-elle lancé .
Cet événement s’inscrit dans la dynamique du CNDH pour promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme en Côte d’Ivoire, conformément à son mandat.
Nambacéré Joël