Maurice Kouakou Bandama, ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, s’oppose à la vente de pièces d’art volées de l’antiquité ivoirienne. En sa qualité d’ex ministre de la Culture en Côte d’Ivoire, d’homme de culture et d’écrivain, Maurice Kouakou Bandama a su percevoir l’intérêt de la sauvegarde de ces pièces d’art.
Selon un communiqué transmis par l’Ambassade de Côte d’Ivoire près la République Française et la Principauté de Monaco, ces Pièces d’art de l’antiquité ivoirienne, qui font partie du trésor de la Marahoué, appartiennent au peuple Gouro de Côte d’Ivoire. Elles ont fait l’objet de pillage et de vol dès leur découverte dans les années 80.
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Le communiqué ajoute que c’est sur le site de vente en ligne ebay, que les pierres ont été repérées, alors qu’elles était mises en vente par l’organisation Art Africain – Masques d’Afrique, située en France.
“Ces sculptures centenaires, inscrites sur la liste rouge des biens culturels ouest-africain en péril, se retrouvent ainsi dans les mains de personnes qui ne peuvent en justifier la propriété. C’est donc en toute illégalité que ces pièces d’art sont détenues”, informe l’Ambassade ivoirienne à Paris.
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Le communiqué précise que l’Ambassadeur Maurice Kouakou Bandaman a informé le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, que non seulement son pays s’oppose à cette vente, mais également la Côte d’Ivoire demande la saisie des pierres sculptées de Gohitafla afin qu’elles soient restituées.
“Il ( l’ambassadeur , Ndlr ) s’inscrit en cela dans la logique des autorités françaises et du Président Macron, de rendre à leurs propriétaires les objets d’art soustraits du patrimoine africain”, fait savoir le communiqué de presse.