En visite privée en Côte d’Ivoire, la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, s’est recueillie sur la tombe du premier président de la Côte d’Ivoire.
C’est en fin de matinée du jeudi 25 août 2022, que Louise Mushikiwabo est arrivée dans la capitale politique ivoirienne, accompagnée de la ministre ivoirienne en charge de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, de Denise Houphouët-Boigny, de l’ex-ministre du commerce, Jean-Louis Billon et sa mère, et le secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, Jean-Noël Loucou.
Louise Mushikiwabo reçue dans la tradition Akouè
La délégation a été reçue à la résidence des Boigny, par Augustin Thiam, le ministre-gouverneur du District autonome de Yamoussoukro, par ailleurs, chef de canton des Akouè de Yamoussoukro, et la notabilité dudit canton.
Après les civilités d’usage en langue locale (Baoulé), l’hôte des Akoué est allé se recueillir sur la tombe du premier président de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny, dans le caveau familial des Boigny où elle a déposé une gerbe de fleurs. Avant d’entamer la visite guidée de la résidence du président Houphouët-Boigny.
“Quelqu’un qui voyait plus loin que beaucoup d’autres dirigeants.”
Au terme de cette visite guidée, la patronne de la Francophonie s’est confiée à la presse. « (…) C’est l’ambition pour un chef d’Etat à son époque pour son pays. Grande ambition pour son pays. Quelqu’un qui voyait plus loin que beaucoup d’autres dirigeants. Il tenait beaucoup à son peuple, ses initiatives , concernant l’éducation des jeunes. Je pense qu’il avait déjà anticipé l’avenir à son époque », a déclaré Louise Mushikiwabo.
« Pour l’Afrique, ce qui m’inspire beaucoup sur le plan personnel, c’est le soin avec lequel le président s’occupait de ceux qui l’entourent, de ceux qui sont au service de l’Etat, et la manière de gérer le pays, au-delà de la Côte d’Ivoire même, par ses amitiés à travers l’Afrique, à travers le monde. Et certainement en tant qu’ Africaine, c’est quelque chose qui me parle. Je pense que l’ouverture d’esprit, le fait de se sentir chez soi, même quand ce n’est pas son pays d’origine de naissance, c’est quelque chose qui ferait beaucoup de bien à l’Afrique aujourd’hui », a confié l’ex- chef de la diplomatie Rwandaise. Avant de mettre le cap sur la Basilique, notre Dame de la Paix.
Harry Diallo à Yamoussoukro