Interrogé sur la situation de l’ex première dame du pays , le chef de l’Etat ivoirien a fait état de fortes pressions de la Cpi, auxquelles il compte continuer de résister, tout en prévenant qu’à l’impossible nul n’est tenu.
” Maintenant pour Simone Gbagbo, vous connaissez le cas. Nous résistons autant que nous pouvons malgré les appels de la CPI. Bon, à l’impossible nul n’est tenu. J’espère que nous pourrons continuer de résister parce que la CPI continue de la réclamer quasiment tous les trois mois. Tout le monde sait qu’elle a joué un rôle néfaste dans cette crise. La CPI a des éléments, nous aussi nous en avons. Nous préférons la juger ici en Côte d’Ivoire comme tous les autres cas à venir. Parce qu’en réalité nos tribunaux sont maintenant capables, nos juges. Nous avons tous les instruments nécessaires. La loi a été modifiée. Nous pouvons maintenant juger les crimes contre l’humanité ; ce que nous ne pouvions pas faire en 2011. Il n’y a pas de raison pour nous d’envoyer Madame Simone Gbagbo à la CPI. Nous continuerons d’être conforme à nos engagements au niveau de la CPI mais nous leur disons que nous sommes capables de juger tous les Ivoiriens en Côte d’Ivoire maintenant”.
Aline Ouedraogo