Kandia Camara déplore les récentes violences en milieu universitaire.
Le jeudi 10 octobre 2024, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro, lors de son discours d’orientation à l’ouverture de la deuxième session ordinaire 2024 de son institution, la présidente du Sénat de Côte d’Ivoire a déploré les récentes violences survenues en milieu universitaire. Elle a souligné que ces violences occasionnent parfois des pertes en vies humaines. La dernière en date est la mort d’un membre de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Pour la présidente des sénateurs ivoiriens, cette situation n’honore guère la jeunesse ivoirienne, qui représente plus de 75 % de la population totale du pays.
« Nos universités doivent demeurer un espace de paix et de sécurité, condition sine qua non d’un apprentissage optimal et d’une formation de qualité des cadres de demain », a-t-elle signifié.
C’est pourquoi elle a encouragé le gouvernement ivoirien à prendre des dispositions appropriées pour maintenir des conditions propices aux études en milieu scolaire et universitaire. Se prononçant également sur l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2025, la présidente Kandia Camara a profité de cette tribune pour inviter une fois de plus l’ensemble des acteurs politiques à s’inscrire dans une dynamique de responsabilité, en veillant à privilégier, en toutes circonstances, l’intérêt supérieur de la nation.
Il convient de relever que, pour cette deuxième session ordinaire de l’année en cours, outre les différents projets de lois de finances, les sénateurs ivoiriens examineront en deuxième lecture, dans les semaines à venir, quatre projets de loi enregistrés au bureau de l’institution. Ces projets concernent notamment le code de déontologie de la profession infirmière, ainsi que des professions de sage-femme et de maïeuticien.
Harry Diallo à Yamoussoukro