Est-il besoin ici de rappeler son expérience et ses engagements sur des actions importantes telles que l’amélioration de la santé et de l’éducation, l’autonomisation des femmes, la lutte contre le travail des enfants et son plaidoyer dans le cadre de la lutte contre le SIDA pédiatrique en sa qualité d’Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA ?
Ces engagements aussi divers que variés qui démontrent qu’une Première Dame peut jouer un rôle crucial en tant que porte-parole et défenseurs de questions clés en utilisant sa position pour sensibiliser et mobiliser des ressources en faveur de programmes et d’initiatives sociales pour le bien-être des populations. Un exercice à laquelle l’épouse du Chef de l’Etat s’adonne depuis plusieurs années à travers les nombreuses actions qu’elle a menées aux profits des plus démunis à la tête de la Fondation Children Of Africa, mais aussi en tant que Première Dame et Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA.
En effet, depuis 1998, bien avant de devenir Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara a créé la Fondation Children of Africa pour venir en aide aux enfants défavorisés d’Afrique et à leurs mamans.
C’est dans ce contexte, qu’elle a sillonné la Côte d’Ivoire, pour s’imprégner des conditions de vie des populations. Cette étape importante l’a emmené à réfléchir à des solutions adaptées, pour sortir le maximum de personnes de la précarité.
Des actions au service des populations vulnérables
C’est donc tout naturellement que ses actions en tant que Présidente de la Fondation Children Of Africa et Première Dame de Côte d’Ivoire, contribuent à son humble niveau à l’amélioration de l’éducation, la santé, l’autonomisation des femmes et à la lutte contre la pauvreté.
Des actions au service des populations vulnérables dont les résultats sont palpables et visibles.
Des engagements donc à saluer et encourager quand on sait le nombre de pays d’Afrique sortis de la totale pauvreté malgré tous les gouvernements qui se succèdent à la tête.
Pour dire que ce n’est pas parce qu’un État est gouverné par le plus doué des politiciens que le bonheur est pour tous. Les pauvres il y en a dans tous les pays voire développés. Les bidonvilles il y en a aux États-Unis, en France, en Chine ect.
Le FAFCI ou fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire
Créé en 2012 avec le soutien de son époux, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire ( FAFCI), doté aujourd’hui d’un capital de 25 milliards de fcfa permet à 353.249 Femmes de sortir 2 millions de personnes de la pauvreté.
La question qu’on devrait se poser est de savoir si oui ou non, le FAFCI a atteint ses objectifs ?
La réponse est Oui. Car d’un premier capital de 12 milliards de fcfa, son capital est passé à 20 milliards puis 25 milliards de fcfa aujourd’hui grâce aux remboursements des bénéficiaires qui se comptent parmi toutes les couches sociales et particulièrement les plus vulnérables. Même si 2 millions de personnes représentent 8% de la population ivoirienne ( 25 millions), l’engagement de la première Dame Dominique Ouattara sur ce segment vaut son pesant d’or. Combien de Premières Dames se sont-elles engagées de la sorte en Côte d’Ivoire voire ailleurs ?
Une chose est de disposer d’un fonds et l’autre chose est de l’utiliser à bon escient.
Philippe Kouhon
