Karim Bamba, directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a fait part des difficultés auxquelles son équipe et lui font face depuis le démarrage de la couverture maladie universelle. C’était au cours d’une visite effectuée par Adama Kamara, ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, le mardi 10 août 2021 dans les locaux de la Cnam à Abidjan- Plateau.
« Malgré les succès réalisés, certaines difficultés, rencontrées depuis le démarrage de la Cmu, persistent à ce jour. Elles portent notamment sur le niveau d’enrôlement en dessous des attentes, le faible taux de production et de distribution des cartes Cmu, le faible niveau de recouvrement par la Cnps des cotisations Cmu des entreprises privées , le faible niveau de recouvrement des cotisations pour le secteur informel ; la non-application des tarifs de la Cmu dans les Etablissements sanitaires à base communautaire (Escom) », a-t-il déclaré .
Autres difficultés, Karim Bamba a évoqué le faible niveau des prescriptions Cmu ; le faible niveau de service des médicaments Cmu dans les pharmacies d’hôpitaux et dans les officines privées ; l’irrégularité dans le paiement de la rémunération des agents d’accueil Cmu et sur le dysfonctionnement de l’applicatif métier activ’ premium mis en place par la Snedai-Cmu pour la gestion de la Cmu (prestation, affiliation).
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En dehors de ses préoccupations, le dg du Cnam a indiqué que beaucoup de progrès ont été réalisés notamment avec le recouvrement à 100% des cotisations pour les retraités et rentiers du privé.
En réponse le ministre Adama Kamara a estimé que ces difficultés ne doivent pas freiner les équipes dans leur ambition de faire de la Cmu le principal outil de ruissèlement de la croissance économique que connait la Côte d’Ivoire depuis 2012. Conscient de l’ampleur du défi qui est celui de répondre aux besoins de santé des populations, Adama Kamara s’est dit disposé à trouver des solutions pérennes aux difficultés dont les hommes de Karim Bamba font face.
« La Cmu est un outil puissant de préservation de la dignité sociale et d’amélioration du bien-être des populations, surtout, les plus fragiles et les plus vulnérables. C’est pourquoi, il nous revient, de proposer des idées innovantes et dynamiques pour assurer l’extension rapide de la Cmu aux populations cibles prioritaires, à savoir les primo-assurés et les indigents », a conclu Adama Kamara.
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M. Ismaïla
