Afrikipresse
SociétéSociété

Des démobilisés attaquent nuitamment à Abobo, calme après la riposte des forces régulières

Des démobilisés attaquent nuitamment à Abobo, calme après la riposte des forces régulières
Publié le
Par
Charles Kouassi
Lecture 2 minutes

Des tirs ont été entendus dans la nuit de vendredi 14 juillet 2017 au samedi 15 juillet 2017 du côté d’Abobo, une commune située au nord d’Abidjan, précisément au niveau du rond point devant la brigade de gendarmerie de la commune et dans le sous-quartier de N’Dotré.

Ce samedi matin, les choses semblent être rentrées dans l’ordre; un retour au calme qui permet le maintien et la tenue du meeting prévu du ministre d’État, Hamed Bakayoko, en hommage au president Alassane Ouattara non loin du camp commando d’Abobo, situé à environ 800 mètres de la brigade de gendarmerie où les tirs avaient été entendus.

À la brigade de gendarmerie où nous nous sommes rendu, le calme ambiant n’indique pas qu’il y’a eu que quelque chose la veille. Tous les services fonctionnent “normalement” au dire de l’adjudant officier de police judiciaire trouvé à son bureau en train de recevoir des justiciables. Au rond-point, la circulation est comme d’habitude. Certains des conducteurs interrogés disent avoir appris qu’il y’a eu des tirs pendant la nuit.

Après la gendarmerie, cap sur le quartier de N’Dotré. Une course d’à peine 3 kilomètres, mais a pris 40 minutes, tant les embouteillages habituels règnent. Sur les lieux, même constat qu’au rond-point. Des habitants disent avoir entendu les tirs pendant la nuit entre minuit et 2 heures du matin. À en croire le vieux Moussa, vendeur de briques dans la zone :  “ces tirs étaient moins violents que lors des mutineries. Ce sont des tirs de kalach “.

[ Quelles sont les causes de ces énièmes tirs ? ]

” Ce sont les démobilisés qui veulent profiter de la période des jeux de la francophonie pour se faire entendre. Ils réclament des primes à l’État. Ils ont attaqué et désarmé deux de nos éléments. Ils ont été neutralisés ; le ratissage se poursuit “, explique un officier de la gendarmerie.

Les démobilisés, les combattants non militaires qui ont pris part aux differentes crises armées que la Côte d’Ivoire a connues depuis le declenchement de la rebellion en 2002; et qui sont retournés à la vie civile contre une promesse d’insertion sociale par l’État de Côte d’Ivoire. Il y’a un peu plus d’un mois, un groupe avait paralysé la ville de Bouaké, réclamant, chacun, 18 millions de Frs Cfa au gouvernement. Ils seraient environ 10 000.

Chris Monsékéla

Réagir à l'article

Publiés récemment

École de la deuxième chance : 169 diplômés de l’école des talents de Kaydan intègrent le groupe

École de la deuxième chance : 169 diplômés de l’école des talents de Kaydan intègrent le groupe


Lu pour vous by CoolBee Ouattara, “ABOBO MARLEY” de Yaya Diomande || ou quand l’Europe n’est plus l’eldorado mtant revé jadis

Lu pour vous by CoolBee Ouattara, “ABOBO MARLEY” de Yaya Diomande || ou quand l’Europe n’est plus l’eldorado mtant revé jadis


SOTRA : Les solutions d’Amadou Koné pour résoudre les difficultés 

SOTRA : Les solutions d’Amadou Koné pour résoudre les difficultés 


Nouvellement élu SG du Synatrésor : Féa Okoh Gervais pour l’application du code du travail sur la représentativité des syndicats

Nouvellement élu SG du Synatrésor : Féa Okoh Gervais pour l’application du code du travail sur la représentativité des syndicats


Nouveau statut de la fonction publique : Des  fonctionnaires formés sur les innovations 

Nouveau statut de la fonction publique : Des  fonctionnaires formés sur les innovations 


Bouaké-Changement climatique : Le Réseau des étudiants du Grand Nord s’engage dans la lutte

Bouaké-Changement climatique : Le Réseau des étudiants du Grand Nord s’engage dans la lutte


Mots clés :AboboCôte d'Ivoiredémobilisés


À lire aussi