Ce 8 mars 2021, le monde entier célèbre la Journée internationale des droits des femmes. En Côte d’ivoire, cette journée sera célébrée le 13 mars dans la ville balnéaire de Jacqueville en présence de la première Dame Dominique Ouattara, marraine statutaire de la JIF en Côte d’ivoire.
Depuis l’institution en 1977 par l’ONU, d’une journée internationale des droits de la femme (JIDF) dédiée à la promotion des droits de la femme, les États se donnent chaque 8 mars, l’opportunité de faire le bilan des avancées en matière d’atteinte de l’égalité Homme/Femme et d’autonomisation de la femme.
Scolarisation des jeunes filles, autonomisation des femmes, le combat de Dominique Ouattara
Cette année, pour la JIDF, c’est la ville balnéaire de Jacqueville à 61km Nord-ouest d’Abidjan, qui accueillera selon nos sources, le 13 mars prochain, la première Dame Dominique Ouattara et ses sœurs pour une communion qui sera marquée par des messages forts mais également plusieurs dons.
Avec l’aide de la Première dame, Dominique Ouattara, marraine statutaire, cette journée a selon, le secrétariat d’Etat chargé de l’autonomisation des femmes, gagné au fil des ans, en notoriété avec une grande adhésion populaire.
« Chaque célébration est une occasion renouvelée pour la Première dame de marquer sa solidarité envers les femmes de toutes couches sociales », a souligné la ministre de la Famille et de l’Enfant Ly Ramata Bakayoko. C’était le 27 janvier dernier lors de la présentation à la presse, du pagne de l’événement.
« Les faits sont là. Quand les femmes gouvernent, l’État investit davantage dans la protection sociale et la pauvreté régresse plus vite », a affirmé Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies.
Lutte pour la parité
Sur 197 Etats et gouvernements dans le monde, seuls 22 sont dirigés par une femme, soit près de 12 %. Le nombre de députées au niveau mondial avoisine les 25 %, et seulement 21 % de portefeuilles ministériels appartiennent à des femmes. Une étude intitulée Global Gender Gap conclut qu’à ce rythme, il faudra encore un à deux siècles pour l’installation d’une parité politique dans le monde.
Philippe Kouhon