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Exclusif – Bacongo : « Les Nordistes ont raison d’être dans la rébellion, mais il n’y a pas que les nordistes dans la rébellion » ou intégralité d’une interview d’actualité 20 ans après

Exclusif – Bacongo : « Les Nordistes ont raison d’être dans la rébellion, mais il n’y a pas que les nordistes dans la rébellion » ou intégralité d’une interview d’actualité 20 ans après
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Landry
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Pourquoi une interview réalisée il y’a 20 ans dérange-t-elle toujours sans que toutes les personnes qui réagissent aient pris connaissance du contenu exact des propos tenus ? En effet, c’est en se basant sur le titre et le résumé parus à la Une d’une interview de Bacongo Cissé publiée le 30 septembre 2003 (les Nordistes ont raison d’être dans la rébellion) que plusieurs réactions sont faites. Cette interview dans le numéro 23 de L’Intelligent d’Abidjan est assurément toujours d’actualité, avec les débats sur l’identité ivoirienne, pour ne pas dire sur les Ivoiriens issus du Nord, ainsi que les allusions répétées sur la notion d’ivoirité. Une couverture du journal L’Intelligent d’Abidjan circule depuis plusieurs semaines à la faveur de la diffusion des anciennes « Une » sorties des archives dans le cadre des 20 ans du journal. Cette « Une » a été diffusée sans les propos qui avaient servi à faire le titre. Afin d’enrichir les débats et de situer les choses dans leur contexte relativement à des propos qui 20 ans après continuent encore de défrayer la chronique et de déranger, tout en étant d’actualité, Afrikipresse diffuse de façon exclusive et en intégralité, cette interview.

Interview du 30 septembre 2023 dans le numéro 23 du quotidien L’Intelligent d’Abidjan Directeur de cabinet d’Alassane Dramane Ouattara et porte-parole du rassemblement des républicains, depuis la rébellion du 19 septembre 2002, Cissé Ibrahim Bacongo dénonce dans cette interview, les attitudes du parti au pouvoir.

L’intelligent d’Abidjan : croyez-vous sincèrement aujourd’hui que les résolutions de Marcoussis sont encore applicables ?

CISSE BACONGO : Je pense que les accords peuvent être appliqués. Parce que ce sont des accords qui ont été négociés par les principales forces politiques ivoiriennes qui ont été choisies sur une base très simple. Soit parce qu’elles sont représentées à l’Assemblée nationale, ou au gouvernement, soit elles gèrent des municipalités, ou encore parce qu’elles sont au conseil économique et social. Voilà les différents critères qui ont prévalu ; lorsqu’on s’en tient à ces critères, on peut dire que les forces qui sont allées à Marcoussis pour négocier ces accords, à Accra pour les parfaire, représentent la quasi-totalité de la population ivoirienne. À partir de ce moment, un accord négocié et signé par les principales forces politiques me paraît être un accord qui engage le peuple entier. Donc, il est applicable.Nous n’avons pas absolument aucun intérêt à ce que l’accord s’enlise. Parce que c’est la plus grave crise que la Côte d’Ivoire connaît depuis son indépendance, peut-être même depuis son existence. Il faut qu’on ait de la vision, un sens de l’État, de la mesure afin que ces accords puissent être appliqués.

Nombre de juristes comme vous estiment que Marcoussis est au-dessus de la constitution ivoirienne. Ne consacrerait-t-il un coup d’État constitutionnel que dénonce le camp présidentiel. Qu’en est-il ?

Le doyen Francis Wodié a eu beaucoup d’inspirations ces derniers temps. Lors de l’une de ses interventions, il a dit que l’accord de Marcoussis est avant tout un accord politique. Ensuite, distinguant trois catégories de traités et d’accords internationaux dans la constitution ; il a confirmé que l’accord de Marcoussis pouvait être classé dans l’une de ces catégories. Or nous savons très bien que la constitution, elle-même prévoit que les accords et les traités internationaux sont au-dessus de la constitution, mais, nous n’allons pas jusqu’à la, parce que nous estimons que pour qu’un traité puisse-être au-dessus de la loi, donc de la constitution ; il faut que cela réponde à un certain nombre de conditions. Normalement, il faut principalement que ce traité ait été ratifié par l’Assemblée nationale qui est la représentation nationale. L’accord de Marcoussis ne bénéficie pas d’une telle ratification. Nous n’irons pas jusqu’à considérer que Marcoussis est au-dessus de la constitution. Nous disons également que Marcoussis ne comprime pas la constitution. Il peut être appliqué pendant que la constitution est en vigueur. Et pour le faire, il faut de la bonne volonté de part et d’autre.

Les pros-Marcoussis n’ont ni conçu ni mis en application le projet de rébellion du 19 septembre 2002. Aucun parti politique non plus n’en a endossé la responsabilité. Pourquoi alors tenez -vous tant à l’application de ces accords qui ne font qu’exacerber la tension socio politique ?

Nous au RDR, nous disons, le répétons et le répétons toujours à qui veut l’entendre, que la rébellion du 19 septembre 2002, nous n’y sommes mêlés ni de loin ni de près. C’est vrai que dans la rébellion, il y beaucoup de ressortissants du nord. C’est vrai aussi que selon une certaine propagande, le nord est égal au Rdr. Les propagandistes oublient qu’au PDCI il y a beaucoup de nordistes. Que ce sont les nordistes qui ont construit le PDCI. C’est vrai qu’à la date d’aujourd’hui, pratiquement tous les zones du nord sont occupées par la rébellion, mais il ne faut pas oublier que la rébellion est une réaction contre un état de fait. La rébellion signifie le fait de se rebeller contre quelque chose. La rébellion est une réaction à une situation, la réaction à une politique donnée.

Les ressortissants du nord, majoritairement présents dans la rébellion ont-ils des raisons d’y être ?

Ils ont des raisons d’y être. Parce que toutes les tracasseries auxquelles on a assisté dans notre pays depuis ces dernières années ont eu pour cibles, pour victimes, les ressortissants du nord. Alors, ces ressortissants du nord ont considéré, à un moment donné que les partis politiques classiques ne faisaient plus leur travail, du moins ne faisaient plus leur affaire, que les partis politiques, du moins ceux qui ont inscrit dans la lutte, le refus de l’exclusion d’une partie de la Côte d’Ivoire, le refus de la catégorisation des Ivoiriens, le refus de la diabolisation, sont arrivés à leur limite naturelle, c’est à-dire prendre le pouvoir par les urnes et non par les armes. C’est à partir de ce moment-là que les ressortissants du nord qui sont dans la rébellion ont considéré qu’il fallait penser à autre chose. Je dois ajouter qu’il n’y a pas que les ressortissants du nord dans la rébellion.

Ils sont tout de même, comme vous dites, les plus frustrés ?

Doh Félix, était baoulé, adjudant Beugré est un Godié. Il y a des bétés, il y a des Tagbanan, il y a des Agni ……bref, il y a toutes les ethnies dans la rébellion. Donc, le fait qu’on ait voulu attribuer la rébellion à un parti politique participait de la propagande. À la date d’aujourd’hui, le FPI n’a jamais participé à une seule réunion, aux différentes réunions que les différents partis signataires des accords de Marcoussis organisent. Le FPI a participé à une seule réunion. C’est la réunion au cours de laquelle les forces signataires des accords de Marcoussis devaient choisir les différents candidats pour occuper les postes de la défense et de la sécurité.

Je suis d’avis que les forces nouvelles se retirent du camp des pro-Marcoussis. Parce que j’ai l’impression qu’à force d’être avec nous, à force de nous côtoyer, nous avons fini par considérer qu’ils sont comme nous, alors qu’eux ne sont pas constitués en parti politique.

Deuxième raison, ils sont une partie belligérante. Troisième point, il n’y a pas de raisons qu’une partie belligérante n’assiste pas à nos réunions. Je ne suis pas sûr que leur présence à nos réunions puisse même contribuer à faciliter l’intermédiation qu’on peut faire, nous, forces politiques constituées en partis politiques entre eux et le FPI, le camp présidentiel, de sorte que s’il y a négociations, ces négociations puissent se faire entre elles et le camp présidentiel. Et que les forces politiques constituées en partis politique puissent servir d’interface entre les deux camps.

Le PDCI, votre allié du bloc Marcoussiste, pour avoir été l’initiateur, depuis 1989, de la campagne anti-Ouattara, ne continue pas moins d’insister sur l’inéligibilité du président du RDR.

Nos partis ont été constituées pour prendre le pouvoir et l’exercer seul. Non pour former des alliances. Ce sont les circonstances et le contexte socio-politique qui nous nous imposent de nous retrouver aujourd’hui dans une coalition qui marche cahin caha vers un objectif, c’est l’application des accords de Marcoussis et d’Accra II. Si ses accords sont appliqués, il n’y a de raison que le PDCI ne cherche pas à nous combattre ou ne nous combatte pas. Il n’y a pas de raison ! il n’y a pas de raison, non plus que nous ne combattions pas le PDCI. C’est dans l’ordre normal des choses. Une fois que les accords seront appliqués, nous allons nous combattre, mais à la loyale.

Vous accusez le président Laurent Gbagbo de ne pas se mettre au-dessus des querelles partisanes. Seulement pourquoi le RDR ne change-t-il pas de candidat à la présidentielle si tant est que l’inéligibilité d’Alassane Dramane Ouattara est à l’origine du coup d’Etat de 1999 et de la rébellion du 19 septembre 2002 ?

Ceux qui nous demandent pourquoi on ne change de candidat font preuve d’imbécilité. Vraiment j’insiste là-dessus. Ils font preuve d’imbécilité dans la mesure où il n’appartient pas à un parti politique de désigner le candidat à quelque poste électif que ce soit d’un autre parti. Ensuite, où se trouve le problème quand il s’agit d’un ivoirien qui veut exercer son droit de citoyen ?

M. Alassane Dramane Ouattara est un citoyen ivoirien qui jouit de l’entièreté de ses droits. Il n’y a pas de raison qu’on lui dénie la possibilité d’exercer un quelconque de ses droits. Je pense que le problème se trouve plutôt du côté de ceux qui considèrent qu’il faut remplacer Alassane Dramane Ouattara.

Pourquoi diantre, ne veulent-ils pas l’affronter dans le cadre d’une compétition loyale ? Qu’ils s’expliquent. Ceux qui nous demandent de changer de candidat font preuve d’imbécilité.

Le PDCI votre actuel allié avait soutenu mordicus et documents à l’appui qu’Alassane Ouattara à l’époque premier ministre et militant PDCI, jouissait d’une « nationalité ivoirienne douteuse », pensez-vous qu’il soit encore nécessaire de soulever cette question ?

Pourquoi ces adversaires présumés de Alassane Dramane Ouattara ne font-ils pas preuve de sagesse ne serait-ce qu’une fois, pour décider de l’affronter. Parce qu’aucun parti, aucun candidat n’a un électorat captif. Les Ivoiriens ne sont pas des moutons de panurge. Ils ne suivent pas le premier venu. Si tant est que M. Ouattara est étranger, qu’ils laissent tout loisir au peuple ivoirien de sanctionner. Parce que je ne suis pas sûr que le peuple décide de confier ses destinés à un étranger, sachant que ce dernier aura le choix chaque fois entre le peuple ivoirien et un autre peuple. Je crois que c’est un faux débat qui, pour nous, est classé. En tout état de cause, nous sommes allés à Marcoussis. Ceux qui tenaient ce discours étaient assis à côté de lui, ravis de le voir. Ils n’ont pas pu lever le doigt un seul instant pour répéter ce qu’ils disaient sur notre candidat. Cela dit, on veut susciter en nous un complexe.

De quel complexe s’agit-il ?

Il s’agit de nous amener à dire toujours qu’on n’a rien à voir avec le Mpci, que nous ne sommes pas concernés par les revendications du Mpci, par la lutte de Mpci. Nous sommes nombreux dans notre parti à considérer que nous n’allons jamais accepter de nous laisser avoir à ce jeu puéril, malhonnête et malsain. Depuis le 27 Septembre 1994, date à laquelle le RDR a accédé à la vie juridique jusqu’aux derniers évènements, le parti n’a pas arrêté un seul instant de dénoncer l’exclusion, de dire qu’il faut que tous les Ivoiriens puissent participer à toutes les élections, de laisser le droit aux ivoiriens de choisir ceux qui vont présider à leurs destinées. Depuis 1994 le RDR n’a arrêté d’afficher ces positions. Après les élections de 2000, le RDR n’a pas non plus arrêté de dire que Laurent Gbagbo était illégitime. Que son pouvoir fût acquis de façon illégale, totalement illégale, qu’il fallait donc reprendre les élections. Moi j’ajoute que Laurent Gbagbo est arrivé au pouvoir par un coup d’État. C’est un coup d’État, il faut appeler les choses par leur nom.

Pourquoi parlez-vous de pouvoir illégitime ?

M. Gbagbo n’a pas été légitimé par le peuple de Côte d’Ivoire. Nous disons, nous qu’il a acquis son pouvoir de façon illégale et qu’il est illégitime

C’est quoi, selon vous, la légitimité ?

La légitimité, c’est la reconnaissance du peuple. C’est le fait que le peuple se retrouve dans la position d’une personne. Laurent Gbagbo aurait pu être légitimé après avoir acquis son pouvoir de façon totalement illégale.

Le peuple ne l’aurait -il pas récusé s’il était illégitime ?

S’il avait développé une politique économique, une politique sociale, une politique rassemblant tous les Ivoiriens, les amenant à oublier tout ce qui s’est passé, à oublier ou à pardonner le charnier, il aurait peut-être bénéficié de la clémence du peuple. Au lieu de cela, il n’a pas ôté son habit d’opposant. Il a continué à injurier ses adversaires et à injurier une partie du peuple. Nous sommes quand même contemporains de tous ces faits. Le faisant, il n’a fait qu’exacerber la tension sociale. Même des avocats et des magistrats ont marché pour revendiquer quelque chose. C’est du jamais vu dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Et c’est sous Laurent Gbagbo qu’on a vu cela. Donc ce monsieur, on ne peut pas dire qu’il est légitime. Il n’a pas été légitimé. La refondation, c’est la malhonnêteté, c’est la duplicité érigée en règle de gestion. Affi N’Guessan est venu pleurnicher à l’Assemblée nationale ici, nous l’avons tous vu, afin qu’on lui accorde un an de trêve sociale. On a fait plus. On lui a accordé pratiquement deux ans de trêve sociale. Personne n’a bougé. Tout le monde s’est couché, on s’est bouché les oreilles, on s’est bandé les yeux. On a dit : « bon, faites ce que vous savez faire » ils n’ont rien fait. Ils ont plutôt tous déménagé de Yopougon à la Riviera, à Angré, et dans les quartiers qu’on considère du coté de Yopougon comme étant les quartiers huppés d’Abidjan. Ils y ont tous construit des villas qui sont sorties de terre en moins de deux mois, depuis les petits commis jusqu’aux ministres ! Bohoun Bouabre, sa fortune aujourd’hui est estimée à une vingtaine de milliards de FCFA ! On a toutes les preuves. Celle d’Affi N’Guessan, ainsi de suite. Le lendemain du jour où il a été débarqué de la primature, il voulait acheter la villa d’une dame à 500 millions FCFA, à la 7è tranche à Angré. Où à t-il eu tout cet argent ? Le temps qu’on leur laissé, ils n’ont fait que piller les caisses de l’État. Ils continuent de piller les caisses. C’est pour continuer de piller les caisses de l’État que le président laurent Gbagbo ne veut pas signer les décrets de nomination des directeurs de l’administration. C’est pour cette raison que c’est lui qui a la signature. Avoir la signature, ça ne veut strictement rien dire d’autre.

Ouattara était Premier ministre en Côte d’Ivoire, lorsqu’a éclaté l’affaire « Alassane vend et rachète. » N’est-ce pas dans la même logique que vous accusez Gbagbo et ses proches de détournement de derniers publics ?

De novembre 1989 jusqu’à décembre 1993, c’est-à-dire la période au cours de laquelle le président du RDR, le docteur Alassane Dramane Ouattara était aux affaires en Côte d’Ivoire, on n’a pas pu fournir la moindre preuve de la moindre malversation. On n’a pas trouvé le tout petit début de commencement d’une quelconque malversation. On sait tous que cette affaire « Alassane vend et rachète » reposait sur du vide toujours, la propagande. C’est Laurent Gbagbo qui agissait en ce moment, par un Diégou Bailly, un certain Soumahoro et consorts. Ces articles qui ont été produits n’ont rien démontré du tout. Et puis, croyez-vous sincèrement que si M. Alassane Dramane Ouattara avait piqué le moindre sou dans les caisses de l’État ses adversaires ne s’en seraient pas servis depuis qu’ils hurlent comme des chacals pour lui barrer la voie d’accès à la présidence de la République ? Ils auraient sorti ces dossiers volontiers et très vite. En fait, c’est parce qu’ils n’ont absolument aucune preuve qu’ils ne passent pas aux actes, et ils ne peuvent avoir aucune preuve contre Alassane Dramane Ouattara pour mettre en cause sa moralité, son intégrité et son honnêteté. C’est pour cette raison qu’ils s’accrochent à leur chantage sur sa nationalité. L’inverse n’est pas vraie.

On dit pourtant de Laurent Gbagbo qu’il est une référence d’intégrité, de probité et de moralité ?

LAURENT GBAGBO quand il était déjà dans l’opposition, il nous a montré qu’il n’était pas quelqu’un de propre. Quand Konan Bédié a augmenté l’indemnité des députés, lui Laurent Gbagbo, qui criait en ce moment contre la cherté de la vie, n’a pas pu lever le tout petit doigt pour dire que cette augmentation de leur indemnité ne se justifiait pas. Pis, invité par les étudiants de la cité « U » de Yopougon pour s’expliquer sur cette situation, Laurent Gbagbo a dit ‘’moi, je n’ai rien demandé à qui que ce soit ‘’. On m’a donné moi j’ai pris. C’est comme si vous êtes avec votre employeur, vous ne lui demandez pas une augmentation, il vous augmente, vous n’avez pas à cracher là-dessus » . Voilà ce qu’il a dit. C’était une preuve déjà suffisante pour montrer que ce monsieur n’est pas intègre. Ensuite, il partait prendre de l’argent avec Alassane Dramane Ouattara dans l’opposition, mais en même temps, il partait prendre de l’argent Bédié qui était au pouvoir. Parvenu au pouvoir des villas fleurissent partout à travers la ville d’Abidjan, des villas qu’il construit pour des maitresses. Il en est de même pour tous ceux qui l’entourent. Chacun roule carrosse. Ils ont ouvert des comptes faramineux à l’étranger, non contents de construire à gauche et à droite pour faire plaisir à leurs maitresses, acheter des véhicules pour les maitresses. C’est la corruption, c’est le butin du banditisme d’État. LIDA KOUASSI a construit en moins d’un an, après leur arrivée au pouvoir un château chez lui. La presse écrite a fait écho de cette situation. Je crois que les Ivoiriens doivent désormais comprendre que les frontistes ne sont rien d’autres que des prédateurs. Ce sont de véritables bandits. Il faut donc que les Ivoiriens prennent leurs responsabilités pour chasser Laurent Gbagbo. Il faut chasser tout son parti du pouvoir de la manière la plus pacifique, en marchant dans la rue.

Copyright L’Intelligent d’Abidjan Numéro 23 du 30 septembre 2003

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