Également mécontente des mesures du gouvernement contre la banalisation du sexe dans les bars, et contre la prostitution Koné Lea Désirée réagit ci-dessous.
«Je ne suis pas une gamine. Je suis pleinement consciente de ce que je fais. Vous savez, Anne Ouloto (ministre ivoirienne) et le gouvernement veulent fermer les bars qui sont nos lieux de travail. Nous trouvons cette décision regrettable et surtout injuste. Je vais vous faire un aveu. Savez-vous qu’il y a même des ministres qui viennent nous voir ? Il y a des ministres qui viennent même avec leur femme nous voir pour des séances de partouze. Il y a également des journalistes et autres…Je ne citerais aucun nom. Ce qui signifie que nous sommes importantes dans la société. Nous faisons parti des petites et moyennes entreprises (PME). Je pense que l’on doit respecter le peuple et le désir des gens. Nous sommes d’ailleurs un maillon essentiel de l’économie nationale. Nous payons toutes nos taxes, vis-à-vis de l’Etat. On nous taxe d’ailleurs doublement. Que ce soit au niveau de la mairie où nous payerons plusieurs taxes, qu’au niveau même des structures de l’Etat et du Burida (Bureau ivoirien de droit d’auteur) »
Claude Dassé