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La liberté d’expression et ses limites : une contribution de Kalilou Coulibaly

La liberté d’expression et ses limites : une contribution de Kalilou Coulibaly
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La Rédaction
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1- Les principes de cette liberté.

La liberté d’expression est consacrée dans la plupart des environnements juridiques au nom de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Bien qu’étant garante du progrès moral, politique, et esthétique de l’humanité, elle n’est pas non plus absolue, elle se trouve affectée de nombreuses limites que des gens, même dans leur vulgarisme ne doivent les ignorer, à défaut il faut les ramener aux rapports entre leur liberté et la justice commune.

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 énonce que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme, tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

2- Des restrictions du principe de liberté d’expression.

Le principe de liberté d’expression est ainsi posé mais, la liberté d’expression a un code moral et légal, lié au respect d’autrui dont voici quelques unes des limites à connaître, et pour garder l’harmonie sociale, elle doit respecter une série d’impératifs parmi lesquels, nous allons citer ceux qui intéressent notre sujet d’analyse. Il s’agit en autres de :

Ne pas porter atteinte à la vie privée et au droit à l’image d’autrui.

Ne pas tenir certains propos interdits par la loi tels que l’incitation à la haine raciale, ethnique ou religieuse, l’apologie de crimes de guerre, les propos discriminatoires, l’incitation à l’usage de produits stupéfiants, le négationnisme.

Ne pas tenir de ces propos diffamatoires, c’est-à-dire toute allégation ou imputation d’un fait qui, porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne.

Ne pas tenir de propos injurieux, l’injure se définissant comme toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait.

3- L’inacceptable permis.

Les habitudes négligeantes à laisser des cybers activistes continuer dans le dénigrement de nos institutions, à inciter à l’insurrection, à pousser à la haine, etc; exprime un manque de courage à porter plainte contre ces auteurs qui, les conforte à aller au-delà des limites de la monstruosité, à l’image des propos récents tenus par Maimouna Kamara dit-elle la guêpe, contre le président de la République Alassane Ouattara, sur un mensonge de sacrifice humain qu’il aurait fait pour la victoire des éléphants à la CAN de l’hospitalité.

Comment une telle monstruosité peut être alléguée sans que, ne souffrent les âmes de nos autorités qui vivent sur le même territoire qu’elle, à vouloir la poursuivre devant le tribunal ?

Prendre une décision audacieuse est synonyme d’accepter d’apporter un changement à une situation pour en récolter les fruits d’espérance.

N’est-ce pas elle encore qui, a fait dévoiler le secret médical de feu Amadou Gon Coulibaly, et danser au son de la tristesse lors de son rappel à Dieu ?

N’’avait-elle pas aussi accusé ouvertement sans preuve, des autorités d’être à la base du décès de feu Hamed Bakayoko, ou bien dans d’autres registres pousser à des soulèvements contre le pouvoir d’Abidjan ?

4- Le silence inquiétant.

Ce n’est pas un exercice de fantaisie de chercher à comprendre le rôle d’une ambassade de la République, si elle n’est pas capable de protéger les droits des citoyens à l’étranger.

Pourtant, pour des cas similaires, l’ambassade du Congo près le Benelux, a porté plainte contre des activistes au regard de la gravité de l’atteinte aux intérêts et à l’honneur de la République congolaise , du Chef de l’État en 2019, en Belgique.

Si chaque jour doit ressembler au précédent pour les calomniateurs tapis à l’étranger, il est de droit dans notre entendement de croire que, l’harmonie et la compréhension semblent en désaccord avec la conscience, sur l’idée de combattre l’injustice où qu’elle soit.

Ne soyons pas de ceux qui, ont honte de mettre le doigt sur les zones sombres des sources de leur inconfort. Nous souffrons par faute de savoir que nos ambassades ne peuvent initier des poursuites contre les calomniateurs des institutions de la République de Côte d’Ivoire.

Il est certainement temps pour les ambassades de renoncer, puis de renouer avec des attitudes significatives importantes, pour préserver à l’étranger l’image de la République, en protégeant ses représentants et les citoyens contre les trous noirs qui, veulent les absorber par la calomnie.

Kalilou Coulibaly, Doctorant EDBA, Ingénieur énergéticien, MBA, DESS in business administration.

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