Une CAN qui repousse nos limites émotionnelles, être menés à une minute du temps réglementaire avant l’égalisation, gagner à une minute de la fin des prolongations sont des moments de palpitation et des piques d’émotion extrêmes auxquels nous avons survécus.
Cette victoire est celle des miraculés, comment expliquer ce parcours pour l’instant couronné de victoires miraculeuses, si tel est que le miracle est une chose étonnante et admirable qui se produit contre toute attente. Nos victoires surprennent toujours comme depuis longtemps les sciences sont restées sans réponse sur les questions des mythes et croyances religieuses.
Les supporters ivoiriens le comprennent, le vivent sans pouvoir s’expliquer les forces qui les ramènent dans le jeu après les désespoirs et le basculement favorable aux coups de sifflets finaux.
Rappelons nous de l’intrigue de nos éléphants à traverser les tempêtes des matchs de poule, des éliminations directes contre des adversaires théoriquement dominants, même diminués en nombre, dominés dans le jeu, devancés au score, l’entraîneur principal viré en cours de compétition, la victoire finale nous revient comme le croyant qui attend le succès après l’épreuve de l’endurance.
Ces ambiances que nous vivons comme des suspenses d’épisode de thriller, éveillent nos imaginations sur des fins de matchs de déception qui, suscitent des émotions folles avant le soulagement dans la victoire inespérée.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, vive les éléphants.
Kalilou Coulibaly, Doctorant EDBA.