Une dizaine de jeunes photographes de différentes villes du Maroc ont été primés, jeudi, à Casablanca, dans le cadre d’un concours, “Expo Nomades”, la première édition, lancée par l’Association «”Marocains pluriels” via les réseaux sociaux sur la diversité des paysages du Royaume.
Le thème du concours, “photographier ce qui parait le mieux illustrer le Maroc de la diversité au niveau des paysages”, a permis à ces jeunes de réaliser des photographies pendant ces vacances d’Été.
Les 10 meilleures, montrant de “superbes paysages”, ont été primées sur la cinquantaine reçue, après un vote via les réseaux sociaux, a relevé l’initiateur du concours, le président de l’Association “Marocains pluriels”, Ahmed Ghyat.
Le prochain sujet d’Expo Nomades sera dédié à la photographie sur “la diversité des visages des marocains et marocaines ainsi que des non marocains de toutes les générations, de toutes les conditions sociales et de toutes les couleurs de peau vivant dans le Royaume, afin de lutter contre la xénophobie”.
Par ailleurs d’autres activités mensuelles, notamment une agora, “le Café Politis”, où interviennent des leaders politiques dans un cadre interactif avec les jeunes ainsi que des scènes musicales sont servies par “Marocains pluriels” aux jeunes qui y démontrent leurs talents.
“Au Café Politis, on a les jeudis soirs au moins 500 jeunes, c’est un point positif; et pour les escales où on fait des scènes ouvertes, c’est pareil pour les jeunes musiciens”, s’est réjoui M. Gyhat, révélant, “on a déjà des jeunes qui ont été sollicités pour participer à des festivals, c’est notre façon de créer des emplois jeunes”.
L’objectif principal de l’association c’est de “travailler avec les jeunes des quartiers populaires, afin de les inciter à s’engager dans la vie associative, là où ils sont, et également s’engager pour une cause humanitaire”.
Ceci devra leur permettre de rompre avec l’oisiveté. Il s’agit en outre de “vulgariser les valeurs d’enrichissement par la culture d’ouverture sur l’autre, la lutte contre le racisme et la tolérance”, a conclu Ahmed Gyhat ,non sans se féliciter de la participation de l’Institut français à son initiative.
afrikipresse avec aip
