En marge de la 69ème session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, elles sont venues du Tchad, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Congo, du Ghana…… l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), a battu le rappel de ses membres pour un événement de haut niveau sur la santé maternelle et du nouveau-né au-delà de 2014 avec l’accent sur les adolescentes. Ce lundi 22 septembre, la Chambre économique et sociale des Nations Unies affichait du monde, trié sur le volet. Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire en compagnie du Ministre de la santé et de lutte contre le SIDA était là pour porter la voix de la Côte d’Ivoire.
La Première dame du Tchad, Mme Hinda Deby Itno et Présidente de l’OPADS a rappelé l’objectif de cette organisation qui consiste à engager un plaidoyer en faveur d’une plus grande sensibilisation sur la pandémie du VIH et du SIDA en ayant recours à la mobilisation des ressources, au développement d’une classe dirigeante et à la mise au point des mesures visant à améliorer la santé maternelle, néo-natale et infantile. Par ailleurs, elle a témoigné de son expérience dans son pays, le Tchad.
Le Secrétaire général des Nations Unies par une déclaration lue par son épouse, Mme Ban Soon-Taek a apporté son soutien à cette organisation.
Au terme de dialogue interactif avec leurs invités dont des artistes de renom, les Premières Dames d’Afrique ont pris des engagements en 8 points.
1-Poursuivre le plaidoyer en vue de l’autonomisation des femmes et des adolescentes.
2-Plaider également en faveur de l’introduction d’un programme exhaustif d’éducation sexuelle et reproductive
3-Collaborer avec la commission de l’Union Africaine pour harmoniser les législations nationales afin de porter l’âge minimum de mariage à 18 ans pour les jeunes filles.
4-Plaider pour « l’éducation, le leadership et le développement des capacités des adolescentes »
5-Inviter nos gouvernements et nos institutions nationales de l’application de la loi protégeant les adolescentes.
6-Continuer à soutenir les efforts visant à engager les hommes et les garçons dans les pratiques traditionnelles néfastes.
7-Encourager l’allocation des ressources locales, la promotion des investissements et partenariat avec le secteur privé en faveur des adolescentes et leur autonomisation, retarder les mariages précoces et d’améliorer les services de santé maternelle, néo-natale et infantile.
8-Accélérer les efforts pour atteindre l’OMD et accorder une place de choix de l’agenda de développement post 2015.
Signalons que cette rencontre des First Ladies du continent s’est tenue à l’initiative de l’Union africaine relative à la campagne pour la réduction accélérée de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA)
Mme Dominique Ouattara, Première Dame :
« La santé de la mère, et de l’adolescent, une priorité pour la Cote d’Ivoire »
C’est avec beaucoup de plaisir et d’engagement que la Côte d’Ivoire a pris part au Dialogue des Premières Dames sur la Santé Maternelle et Néonatale au-delà de 2014 avec un focus sur les adolescentes. Je voudrais féliciter les organisateurs pour le choix judicieux de la thématique. Cette thématique, j’en reste convaincue, a donné l’occasion aux différents pays présents à ce forum, de communiquer chacun sur son expérience et de capitaliser les acquis en vue de bâtir des stratégies concertées, pour la survie de la mère, de l’enfant et de l’adolescent.
Comme vous le savez tous, la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent constitue sous nos tropiques des préoccupations majeures, au regard des niveaux de mortalité et de morbidité élevés observés çà et là ; et également au regard de leur condition de vie généralement précaire qui font d’eux des cibles hautement vulnérables.
Il n’y a pas mieux placé que nous, mères et épouses de Chefs d’États, pour se préoccuper du bien-être de l’enfant, de la mère et de l’adolescent, ainsi que du respect de leurs droits, dans le but de promouvoir leur santé, et de réduire la mortalité et la morbidité.
Nous devons faciliter à ces populations cibles, l’accès aux services de santé qui sont surtout des droits humains fondamentaux, librement reconnus par nos États respectifs. Il s’agit entre autres de la convention des droits de la femme et celle relative aux droits de l’enfant.