Un atelier technique de restitution et de validation technique du guide d’identification des actes de corruption et les infractions assimilées organisé par la Direction des investigations et Poursuites (Dip) de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) avec l’appui technique et financier du ministère Fédéral allemand de la coopération économique et développement (Bmz) se tient depuis le jeudi 23 novembre 2023 à Yamoussoukro.
En effet, face aux défis des mutations de l’environnement national et international de prévention et de lutte contre la corruption, la Habg entend se conformer aux bonnes pratiques internationales en matière de détection, d’investigation et de poursuite de la corruption, en se dotant d’outils de référence tant pour le recueil des informations que pour la conduite des enquêtes ouvertes par son conseil. Afin d’obtenir les résultats escomptés et d’atteindre les changements voulus.
Cet atelier de renforcement des capacités de la Dip qui s’inscrit dans le cadre du projet “Bonne gouvernance pour l’accroissement des investissements et de l’emploi en Côte d’Ivoire“, vise à renforcer la répression des actes de corruption et infractions assimilées à travers, notamment le renforcement du dispositif interne de la Habg et de sa collaboration avec les autres structures nationales en matière de détection et de poursuites des actes de corruption et des infractions assimilées.
Diamoutene Do Oumar, Secrétaire général adjoint de la Habg a, au nom de son président, indiqué que la lutte contre la corruption étant multiforme et multisectorielle, elle nécessite, pour être efficace, des compétences nombreuses et variées qui ne peuvent être l’apanage d’une seule entité.
Selon lui, cette démarche de la Habg vise, ainsi, à amener les principaux acteurs de la chaîne pénale de répression de la corruption et infractions assimilées à discuter et de valider un document consensuel d’identification des actes de corruption et des infractions assimilées en vue d’une harmonisation de la compréhension des éléments constitutifs des dites infractions aussi bien au niveau de l’étape de l’enquête, de la poursuite, de l’instruction que du jugement.
Il s’agit pour les parties prenantes, à travers cet atelier, pendant quatre (4) jours, de renforcer ce guide afin de mieux l’adapter aux réalités de l’écosystème et de permettre ainsi aux différents acteurs de la chaîne pénale d’être en mesure de faire face aux évolutions de l’environnement de la lutte contre la corruption et infractions assimilées au quotidien.
Harry Diallo à Yamoussoukro
