L’assurance des béninois de l’extérieur sur leur vote lors de la présidentielle de février 2016, la grève des enseignants et le coton, sont, ce vendredi des sujets à la une de quelques journaux.
Depuis hier jeudi 22 octobre 2015, le Front d’action des trois ordres de l’enseignement a entamé une grève d’avertissement de 48h pour revendiquer un certainnombred’avantages. La période dans laquelle intervient cette grève amène le journal ‘’Matin Libre’’ à se demander si les syndicalistes veulent amener un régime en fin de mandat à prendre des mesures qui obligeraient le prochain titulaire du palais de la Marina.
« Les dirigeants actuels peuvent prendre la décision de donner une bonne suite aux revendications des enseignants. Mais il reviendra notamment au nouvel exécutif consécutif à la joute présidentielle de 2016 d’en cerner les contours de leur application. Il paraîtsage que le gouvernement de Boni Yayi ne prenne aucune décision susceptible de compliquer l’existence à son successeur, déjà à l’entame de son quinquennat ; de même, la sagesse voudrait que les syndicalistes mettent de l’eau dans leur vin. Qu’ils attendent la mise en place d’un nouveau gouvernement pour brandir leurs muscles. Ils ne perdent rien à attendre la fin du mandat de Boni Yayi. », analyse ‘’Matin Libre’’.
Ce journal ajoute que « c’est déjà pas mal que le Front donne de la voix maintenant, soit en cette période de pré campagne. Ceci à l’avantage de permettre aux candidats à la présidentielle de savoir ce à quoi s’en tenir. »
Dans le butd’apaiser ce mouvement de débrayage, le gouvernement a tenu hier une séance de pourparlers avec les syndicalistes. ‘’L’événement précis’’ qui apparemment est dans le secret des dieux, écrit que l’exécutif est prêt à trouver solution à une de leur revendication. Il s’agit de celle concernant la signature des statuts particuliers des enseignants. Cette signature sera une réalité mardi prochain, mais le Front est toujours menaçant, indique ce journal. Mais contrairement à ‘’l’événement précis’’, ‘’Djakpata’’, informe que la séance a accouché d’une souris et que les négociations sont reportées à mercredi prochain.
Le Président Boni Yayi a échangé, le mercredi dernier à Parakou, avec les acteurs de la filière coton pour la réussite de la phase d’égrenage 2015-2016.
À cette occasion, le Coordonnateur National des Usines Sodeco, Jacob Ichola a fait le point des dispositions prises pour un égrenage sans faille des 500.000 tonnes attendues, informe ‘’Fraternité’’.
Au vu de son exposé, écrit ce journal, les activités d’égrenage pourront démarrerle 15 novembre 2015 dans la Zone Nord, le 20 novembre 2015 dans la Zone Centre et Sud pour prendre fin le 31 mars 2016 sous réserve des contingences éventuelles.
Sur le plan politique à présent, les tractations pour la présidentielle de février 2016 vont bon train, avec Patrice Talon, qui harmonise ses points de vue avec la classe politique béninoise, apprend à ses lecteurs, ‘’la Tribune de la Capitale’’ depuis Porto-Novo. « La veillée d’armes observée en perspective des Présidentielles de février 2016 et la frénésie qui s’ensuit cache mal une réalité indéniable : entre Patrice Talon, candidat à ces élections et la classe politique règne une cordialité révélatrice de la prédisposition des deux camps à se mettre en osmose », écrit ce journal.
Pour justifier ces écrits, le journal publie et commente un des propos de l’homme d’affaires Patrice Talon dans l’hebdomadaire ‘’Jeune Afrique’’. Patrice Talon qui selon la ‘’Tribune de la Capital’’ disait : «on n’est pas candidat tout seul, juste parce que l’on sent que l’on peut apporter sa contribution ou parce que l’on se sent capable. Il faut partager sa vision, acquérir l’adhésion de la classe politique béninoise.»
Restons toujours avec ‘’la Tribune de la Capital’’ qui informe que le vote des béninois lors de la prochaine présidentielle sera bel et bien une réalité. Un des responsables de l’instance chargée d’actualiser le fichier électoral a donné plus s’assurance sur le vote des Béninois de l’extérieur, lors d’un débat télévisé.
Ariel Gbaguidi
