À l’occasion de la journée mondiale de prévention de suicide célébrée le 10 septembre, Facebook dresse le tableau des mesures qu’elle a prise et les actions supplémentaires qu’elle compte mener pour assurer la sécurité des personnes les plus vulnérables sur ses plateformes et lutter contre le suicide et l’automutilation.
Selon l’organisation mondiale de la santé (Oms), un suicide intervient toutes les 40 secondes dans le monde. Et le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans. Cette catégorie étant très active sur les réseaux sociaux qui constituent un outil qui la pousse souvent à passer l’acte.
Dans une note dont Afrikipresse a reçu copie, le plus grand réseau social révèle qu’il travaille depuis plus de 10 ans à réduire les risques de suicide des personnes vulnérables utilisant ses plateformes.
« Nous avons renforcé notre politique en matière d’automutilation afin de ne plus autoriser les images sensibles de lacérations, et éviter ainsi de promouvoir ou de déclencher involontairement l’automutilation, même lorsqu’une personne cherche du soutien ou s’exprime dans le cadre de son rétablissement. », a dit Antigone Davis, Responsable mondiale sécurité
Facebook évoque aussi la mise à disposition des médias et des chercheurs de données leur permettant de comprendre ce qui se passe sur Facebook. « Nous nous penchons également sur des moyens de partager, à partir de notre plateforme, des données publiques sur la façon dont les gens parlent du suicide », a ajouté Antigone Davis.
Facebook affirme travailler à lutter contre la diffusion de contenu faisant l’apologie du suicide sur l’ensemble de ses plateformes notamment Instagram en mettant en œuvre des outils de veille.
Yaya Kanté