Sam l’Africain, pro-Gbagbo rallié à Affi et président de la Nouvelle Alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie(NACIP) a tenu une conférence de presse le lundi 5 juillet 2
Sur l’éligibilité du président ivoirien , il a estimé que dans un souci de paix , tous les Ivoiriens pour qui le Président Gbagbo, dans un souci de paix, avait usé de l’article 48 pour permettre de façon eexceptionnelle à l’élection présidentielle de 2010 , doivent pouvoir être à nouveau candidats. Selon le président de la NACIP, il faudrait éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
En ce qui concerne la réconciliation nationale, Sam l’Africain la qualifie de fiasco parce qu’Alassane et Banny ont échoué. Et d’ajouter :« n’ayant aucune explication à donner au peuple de Côte d’Ivoire, ils se jettent la responsabilité de cet échec lourd de conséquences ». Il a, par ailleurs, souhaité, au chapitre de l’élection présidentielle, un environnement apaisé, ouvert et transparent mais pas à n’importe quel prix. Pour lui, la sécurité dans le pays reste à désirer, et cet argument se fonde sur le fait que les autorités elles-mêmes ont informé que 18 000 éléments des ex-Frci indésirables détiennent encore des armes. À la question de savoir pourquoi il a opté pour le camp Affi, Sam l’Africain se dit convaincu que Gbagbo a donné sa bénédiction à Affi , et assure le soutenir n’est pas renier Gbagbo. « Je vous dis que c’est Sangaré qui a envoyé Gbagbo à la Haye. Le Président Gbagbo devait se retirer le 11 mars 2011. Mais il y a eu des gens qui sont aujourd’hui libres, alors que Gbagbo et le petit Blé Goudé, très jeune croupissent dans les geôles, qui ont voulu le contraire. Ils ont mal conseillé le Président. Pour eux les armées Russe et Chinoise étaient là. Mais personne ne les a vues », a-t-il martelé. Dans sa lancée, Sam dit qu’ils ont induit en erreur les ivoiriens en les maintenant dans le mensonge , et en les conduisant à l’abattoir. Selon lui parler de transition, c’est perdre le temps. « Ceux qui sont dans les salons à Abidjan et qui parlent de transition doivent aller à Mankono où à Séguéla pour dire que Ouattara n’est pas éligible », a-t-il lancé .
HG