Selon le programme des obsèques de l’ex premier ministre, Hamed Bakayoko, la dépouille mortelle arrive demain samedi 13 mars 2021 à Abidjan. Son inhumation est prévue le vendredi 19, à Séguéla (centre-Ouest) du pays. L’Etat ivoirien a décrété 8 jours de deuil national avec tous les drapeaux en berne. Un expert décrit le mal qui l’a foudroyé.
La dépouille mortelle de l’ex Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko arrive samedi 13 mars soir (19h GMT) à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en provenance de Berlin (Allemagne).
Après 5 jours de conservation à l’Ivosep d’Abidjan-Treichville, le corps sera transféré dans sa ville natale à Séguéla ( centre ouest) le jeudi 18 mars, suivi de son inhumation au Ranch, après la prière du vendredi 19 mars 2021.
Parallèlement, l’armée, son parti, le RHDP et la nation lui rendront les honneurs funèbres par des piquets d’honneur le lundi, mardi et mercredi. Les condoléances sont reçues tous les jours au domicile familial du défunt à Abidjan deux Plateaux non loin du restaurant BMW ou ENA.
L’Etat ivoirien a décrété 8 jours de deuil national à partir de ce vendredi 12 mars avec tous les drapeaux en berne sur toute l’étendue du territoire national. Hamed Bakayoko est décédé le 10 mars 2021 en Allemagne à l’âge de 56 ans.
Transféré en France le 18 février pour des raisons de santé, Hamed Bakayoko a été pris en charge à l’hôpital américain de Neuilly en banlieue parisienne jusqu’à ce que son état de santé se dégrade dans la nuit du 4 au 5 mars.
Transféré en Allemagne le samedi 6 mars, il décédera le 10, soit deux jours après son 56ème anniversaire de naissance.
Le cancer fulgurant ou foudroyant Selon François Dominique Delafosse (expert en communication digitale marketing)
Le chef du gouvernement ivoirien HAMED BAKAYOKO a succombé le 10 mars 2021, à l’âge de 56ans, officiellement d’un cancer fulgurant dont la localisation n’a pas été précisée.
Dans une tribune libre,
Fancois Dominique Delafosse, expert en communication digitale et Marketing, PDG de l’agence de presse régionale explique : « Le cancer fulgurant ou foudroyant est une maladie qui se propage très rapidement. Certaines tumeurs comme au foie, au pancréas, au sein, au cerveau ou au poumon peuvent survenir de façon foudroyante et entrainer le décès en quelques semaines voir même quelques jours ».
Il poursuit : « Si on parle parfois de cancer “foudroyant ou fulgurant”, ce terme n’est en réalité pas employé par les médecins. Scientifiquement, on parle plutôt de cancer “agressif”. Certains cancers ont un potentiel d’agressivité important. Ils ont un risque d’évolution des localisations à distance ou métastases et vers le décès ou la rechute important en pourcentage, avec un délai d’évolution très rapide.
Les causes d’apparition d’un cancer agressif sont encore mal connues des scientifiques. Il y aurait un contexte de fragilité génétique associé à une exposition environnementale plus le hasard (Dieu) qui entre en jeu.
Le traitement associe chimiothérapie, radiothérapie, parfois greffe d’organe avec un donneur compatible. Ce donneur d’organe peut se trouver après plusieurs mois de recherche. Le coût des dons d’organes en Europe avoisine les 150 – 250 millions Fcfa »
La thèse de l’empoisonnement Hamed Bakayoko écartée
Pour lui, médicalement parlant, les cas d’empoisonnement peuvent rarement évoluer vers un cancer du foie, même si cela reste possible.
« L’altération du tissu hépatique par une substance toxique mutagène ou nécrosante va entrainer une prolifération de cellules anormales qui évoluent vers la malignité et donc le cancer du foie.
Mais ce genre d’intoxication aigue (empoisonnement) est beaucoup plus facile à traiter dans les pays développés par mise du patient sous circulation extra corporelle, administration d’antidotes spécifiques et traitement chélateur » conclut l’expert.
Philippe Kouhon